Les tableaux blancs en enseignement, accessoires pour compléter les écrans interactifs

tableaux blancs en enseignement
1 Les enseignants sont habitués à avoir de grandes surfaces d’écriture.

Les tableaux blancs en enseignement , Fromage et/ou dessert

Les enseignants écrivent, affichent, dessinent, schématisent à grande échelle sur les affichages collectifs de la classe.

L’arrivée des écrans interactifs et avant eux des tableaux interactifs a permis d’avoir d’immenses surfaces virtuelles. C’est-à-dire qu’il était enfin possible de continuer d’écrire, sans devoir effacer ce qui avait déjà été tracé.

Pour les élèves qui copient moins vite, cela a enlevé le stress de la recopie du tableau. S’il n’a pas terminé, il sait qu’il pourra retrouver une trace informatique de ce qui avait été réalisé en classe. Pour les plus faibles, il est même possible de leur imprimer ce qui a été réalisé.

Par ailleurs, sur un tableau traditionnel, il faut prendre le temps d’écrire et pour gagner du temps, les enseignants préparent souvent le tableau avant l’arrivée des élèves. Cela peut provoquer, chez les plus faibles, une syncope quand ils voient un tableau complètement rempli.

L’écran interactif permet, là encore, de n’afficher que la partie utile à un moment donné. Cela permet une meilleure concentration et évite la panique du texte à rallonge. L’enseignant peut l’afficher phrase par phrase s’il le souhaite pour diminuer la charge mentale des élèves.

Mais alors, dans ce cas, l’écran interactif se suffit ?

En fait, ce n’est pas le cas dans toutes les situations. Par exemple avec une classe à niveaux multiples, il peut être utile d’avoir une multiplication des surfaces d’affichage et écriture. Cela pourrait se faire avec des écrans supplémentaires. D’ailleurs, certaines écoles y ont recours, mais cela implique un budget important et cela ne règle pas l’autre besoin, celui d’affichage.

En tête d’affiche

Quelles qu’en soient les raisons, de nombreux enseignants ont besoin d’espaces plus importants que la seule surface de l’écran interactif. Les tableaux blancs en enseignement n’ont pas totalement perdu leurs places.

Pour cela, il est possible d’adjoindre à l’écran interactif, des tableaux blancs traditionnels.

Triés sur le volet

Le système le moins dépaysant est celui des volets qui se rabattent sur l’écran. C’est un fonctionnement très courant pour les tableaux traditionnels.

tableau blanc accessoire écran interactif
2 Muni de deux volets, l’écran interactif dispose ainsi de quatre surfaces d’écriture et d’affichage supplémentaires. À noter que cette solution peut aussi être mobile et se régler en hauteur.

Les volets supplémentaires sont magnétisables, ce qui permet d’y accrocher des documents sur papier.

Une fois rabattus sur l’écran, les volets le protègent. Un système de fermeture est souvent intégré, ce qui permet de sécuriser le matériel, notamment quand on le déplace sur son pied à roulettes.

C’est un équipement très intéressant pour les cours d’EPS où l’environnement est plus hostile à ce type de matériel.

Sur des rails

Une autre solution est de disposer de panneaux coulissants.

Cette solution est extrêmement agréable à utiliser. Comme pour le système à volets rabattables, l’écran est protégé lorsque les volets sont fermés.

 

 

volet tableau blanc coulissant
3 Les volets coulissants sont très confortables à utiliser. Fermés, ils protègent parfaitement l’écran et dévoilent des panneaux fixes placés de chaque côté de l’écran, ce qui donne un tableau blanc d’environ quatre mètres de large. D’un point de vue esthétique, ce système se marie bien avec les grands écrans de 86 pouces. Par contre, l’ensemble n’est pas mobile et n’est pas réglable en hauteur. Ce système est donc plutôt adapté pour des classes de fin de primaire, de secondaire et du supérieur.

La surface

Avec un écran interactif, on privilégiera les tableaux blancs, plutôt que les tableaux verts ou noires qui s’utilisent avec de la craie. Même si les écrans ne sont pas très sensibles à la poussière, ce qui n’était pas le cas des solutions avec vidéoprojecteur, il n’est pas pratique de concilier la poussière de craie, voire l’eau utilisée pour essuyer les panneaux et l’électronique des écrans.

White is white

On évitera donc les craies et l’on privilégiera les surfaces effaçables.

Contrairement aux solutions avec vidéoprojecteur (DMI et VPI), il n’est pas besoin de choisir une surface mate puisque l’on ne projette pas dessus. Cela permettra une écriture et un effaçage plus faciles.

Pour mémoire, les DMI (Dispositifs Mobiles Interactifs), sont des matériels qui se fixent sur une surface pour la rendre interactive. C’est un matériel pour les utilisateurs itinérants qui nécessite de transporter également un vidéoprojecteur. Les VPI, sont des vidéoprojecteurs interactifs. C’est une solution qui se voulait économique, car ne nécessitant pas de surface dédiée. Cependant, si le tableau sur lequel on projetait ne convenait pas, il fallait le changer pour un modèle mat et au final, cela revenait aussi cher que d’acheter un véritable tableau interactif, matériel beaucoup plus performant et facile d’usage. Cette technologie est désormais en très net recul et n’est plus du tout utilisée dans les pays qui sont en avance en matière d’équipement des classes.

Vous allez me faire des lignes

Non, ce n’est pas une punition, mais les guide-âne et autres tracés sont pratiques pour bien utiliser un panneau d’écriture.

Les écrans interactifs permettent d’utiliser en fonction des besoins les réglures nécessaires. Pour les panneaux blancs, il faut les choisir au moment de l’achat. Selon les niveaux de classe et les matières, on pourra opter pour des lignes Seyès, des portées musicales ou des quadrillages.

Un certain magnétisme

Les panneaux sont généralement en acier et permettent donc de positionner avec des aimants des feuilles de papier ou de carton sur la surface. C’est pratique pour y installer des outils pédagogiques magnétisés.

ajout aimant tableau blanc
4 Les aimants permettent de maintenir en place les éléments affichés. Il existe également des objets magnétisés comme des instruments de tracé ou des porte-stylets.

Les panneaux coulissants sont idéaux pour cet usage, car ils sont dégagés de la surface de l’écran. Les affichages peuvent donc se trouver en dessous des volets quand ils sont ouverts ou sur les volets, qu’ils soient ouverts ou fermés.

Avec les systèmes à volets rabattables, il conviendra de prêter attention à ce que l’on place sur la surface qui sera face à l’écran quand les volets sont fermés pour ne pas risquer d’endommager quelque chose. Les écrans sont en principe très résistants quand ils sont à technologie infrarouge, car ils comportent généralement une vitre blindée [9 h]. Par contre, les écrans capacitifs ne disposent pas de la vitre blindée additionnelle et sont donc généralement plus fragiles. Replier avec force un panneau avec un gros aimant pourrait faire des dégâts. Cependant, il faut relativiser les risques, la plupart des écrans installés dans des écoles sont de type infrarouge pour leur résistance à des conditions d’utilisation qui peuvent être redoutables…

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