Les technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) transforment peu à peu le monde de l’éducation. Parmi ces outils innovants, l’écran numérique interactif occupe une place de choix dans les classes d’aujourd’hui. Grâce à ses nombreuses fonctionnalités, il permet de varier les méthodes pédagogiques en intégrant des contenus multimédias et en proposant des activités interactives et collaboratives pour rendre les élèves plus actifs dans leur apprentissage. Dans cet article, nous allons vous donner les éléments essentiels pour en tirer pleinement parti de l’écran numérique interactif et garantir une expérience d’enseignement fluide.

 

1- Comment connecter mon ordinateur à l’écran numérique interactif ?

connecter ordinateur écran interactif

Connecter un ordinateur à l’écran interactif

 

Les différentes méthodes de connexion entre un ordinateur et un écran interactif

Pour relier un ordinateur à un écran numérique interactif, plusieurs options s’offrent à l’enseignant, selon le type d’appareil utilisé. Sur un PC Windows, la connexion peut s’effectuer à l’aide d’un câble HDMI ou VGA pour transmettre l’image et le son, combiné à un câble USB A/B qui permet d’activer les fonctions tactiles. Certains modèles récents d’écrans interactifs acceptent également une connexion via un unique câble USB-C, ce qui simplifie considérablement l’installation tout en assurant l’image, le son, le tactile et même la recharge du périphérique.

Du côté des utilisateurs de Mac, la connexion nécessite généralement un câble HDMI, accompagné d’un adaptateur si le port disponible est de type USB-C. Pour activer la fonction tactile, le câble USB A/B est également indispensable. Il est recommandé d’utiliser un adaptateur USB-C multifonction pour centraliser les connexions et éviter les incompatibilités.

Il est également possible de se connecter sans fil, notamment pour les ordinateurs Windows. Cette méthode repose sur l’utilisation du réseau Wi-Fi. Pour cela, il faut s’assurer que l’ordinateur et l’écran numérique interactif sont reliés à la même connexion sans fil. Une fois cette condition remplie, les raccourcis clavier Windows + K ou Windows + P permettent de projeter l’écran de l’ordinateur via la technologie Miracast. Cette solution sans câble est très pratique pour les enseignants qui se déplacent de classe en classe ou tout simplement pour limiter l’encombrement avec des câbles.

Cliquez ici pour plus savoir plus sur la connexion des différents types d’ordinateur à l’écran interactif tactile

 

2- Comment utiliser les fonctionnalités de l’écran numérique interactif en classe ?

enseignant école

Utilisation de l’écran interactif en Mathématiques

 

Présentation des principales fonctionnalités de l’écran numérique interactif

L’écran numérique interactif dispose d’une surface multitouch permettant d’interagir à plusieurs directement avec le contenu affiché, que ce soit à l’aide des doigts ou du stylet. Aussi, les logiciels intégrés de l’écran interactif proposent généralement une fonction tableau blanc qui permet d’écrire, de dessiner ou d’insérer des formes et des images sans quitter la leçon en cours.

Par exemple, pour le logiciel UboardMate CC intégré aux écrans interactifs Easypitch, il offre spécialement plusieurs fonctionnalités adaptées à tous les niveaux pédagogiques.

Voici les outils complets de tableau blanc Uboardmate CC pour la maternelle, l’école élémentaire et le secondaire :

https://www.tableauxinteractifs.fr/logiciels-tni/logiciels-enseignement/utilitaires-pedagogiques-uboardmatecc-maternelle

https://www.tableauxinteractifs.fr/logiciels-tni/logiciels-enseignement/utilitaires-pedagogiques-uboardmatecc-ecole-elementaire

https://www.tableauxinteractifs.fr/logiciels-tni/logiciels-enseignement/utilitaires-pedagogiques-uboardmate-cc-classe-secondaire

Il est aussi possible d’annoter tous types de documents, qu’il s’agisse de fichiers PDF, de présentations PowerPoint ou même de pages internet.

Commencer à utiliser les fonctionnalités de l’écran numérique interactif

Pour bien exploiter les fonctionnalités de l’écran numérique interactif en classe, l’enseignant peut débuter par des activités simples. Par exemple, il peut commencer le cours par un exercice de révision. En sciences, on peut afficher une image du corps humain et inviter les élèves à annoter directement les différentes parties sur l’écran. Le professeur peut proposer un quiz interactif afin d’évaluer la compréhension des notions abordées lors des séances précédentes.

Ensuite, pour introduire une nouvelle leçon, l’enseignant peut organiser une séance de brainstorming. En donnant le titre du thème à explorer, il invite les élèves à se regrouper, à partager leurs idées à l’écran et, si besoin, à effectuer des recherches en ligne pour enrichir leur réflexion.

Cliquez ici pour savoir comment débuter avec un écran interactif Easypitch.

3- Compatibilité avec les outils existants

L’écran interactif est compatible avec les outils existants en classe comme le visualiseur

 

Les écrans numériques interactifs sont conçus pour s’intégrer facilement aux outils déjà utilisés dans l’enseignement. Par exemple, si la salle de classe dispose déjà d’un visualiseur, on peut directement connecter celui-ci à l’écran interactif pour étendre ses fonctionnalités.

Les écrans numériques interactifs sont aussi pleinement compatibles avec la suite Microsoft Office, ce qui permet d’ouvrir, d’annoter et de manipuler facilement des documents Word, Excel ou PowerPoint directement à l’écran.

Grâce aux navigateurs intégrés, les enseignants peuvent également accéder aux plateformes pédagogiques en ligne pour consulter les cahiers de texte numériques, gérer les devoirs ou partager des ressources avec d’autres collègues. L’écran numérique interactif devient ainsi un véritable centre de pilotage des outils numériques de la classe, facilitant l’organisation et l’animation des cours au quotidien.

4- Comment intégrer facilement l’écran interactif dans la routine pédagogique ?

Chaînes Youtube CE1 CE2

Exemple d’utilisation de l’écran interactif en salle de classe

 

Instaurer des routines simples pour une intégration fluide

Pour intégrer l’écran interactif dans les pratiques quotidiennes, il est utile de s’appuyer sur quelques routines simples. Par exemple, afficher chaque matin un calendrier interactif ou une météo illustrée permet d’installer un rituel d’entrée en classe. L’enseignant peut également préparer à l’avance les documents qu’il souhaite présenter : leçons au format PDF, vidéos explicatives ou images à analyser, ou même un simple thème à explorer avec les élèves.

Varier les approches pour dynamiser l’apprentissage

En variant les modes d’enseignement, il est possible de passer d’une séquence magistrale à une activité plus collaborative ou participative. Par exemple, pendant un cours de français, on pourra projeter un texte à commenter et annoter collectivement. En géographie, une carte interactive pourra servir de support à une activité en groupe. En mathématiques, les élèves peuvent manipuler des outils numériques pour résoudre des équations ou des problèmes. Ces différentes approches permettent de maintenir l’intérêt des élèves tout en adaptant l’enseignement selon le profil des élèves.

Découvrez plus d’autres recommandations pour bien intégrer l’écran interactif en enseignement https://www.tableauxinteractifs.fr/pedagogie-et-tbi/comment-integrer-efficacement-un-ecran-interactif-pour-lenseignement

5- Quel type de contenus peut-on afficher sur un écran numérique interactif ?

Une variété de contenus affichés

L’écran numérique interactif peut diffuser différents types de contenus numériques, ce qui le rend particulièrement polyvalent en classe. Il prend en charge les fichiers tels que PDF, les images aux formats JPEG ou PNG, les vidéos MP4, ainsi que les documents Word, Excel ou PowerPoint. Il permet également d’accéder à des applications pédagogiques, que ce soit directement depuis l’écran ou via un ordinateur connecté. Cette compatibilité étendue facilite la préparation des cours et offre de nombreuses possibilités pour diversifier les supports d’apprentissage.

Des interactions intuitives pour enrichir l’apprentissage

Les contenus affichés peuvent être manipulés de manière simple et intuitive. L’enseignant peut zoomer sur une image pour en observer les détails, faire défiler un texte du bout des doigts, ou annoter en direct une présentation pour souligner les points clés. Ces fonctionnalités interactives rendent les séances plus dynamiques, stimulent l’attention des élèves et améliore la compréhension, notamment chez les apprenants visuels et kinesthésiques.

6- Comment garantir une bonne visibilité de l’écran interactif en classe ?

Installation écran salle de réunion

Adapter l’affichage à la lumière ambiante

Les écrans numériques interactifs sont généralement équipés de dalles traitées anti-reflets, ce qui garantit une bonne lisibilité même dans des environnements très lumineux et contribue à protéger les yeux des élèves. Toutefois, pour optimiser le confort visuel, il est préférable d’éviter une exposition directe à la lumière du soleil. Il est recommandé d’installer l’écran interactif dans un endroit non exposé aux rayons directs afin de limiter les reflets gênants et d’assurer une visualisation claire à tout moment de la journée.

Aménager intelligemment la salle de classe

La disposition de la salle doit aussi permettre à tous les élèves de voir l’écran sans difficulté, quelle que soit leur position. Il est conseillé de prévoir des rideaux ou des stores afin de moduler la lumière selon l’heure et la météo.

Dans les salles spacieuses ou présentant des angles morts, il peut être utile de réorganiser le mobilier en demi-cercle ou en îlots, pour dégager le champ visuel de tous les élèves. L’ajout d’un espace dégagé autour de l’écran interactif permet aussi à l’enseignant de circuler librement et d’interagir plus facilement avec la classe.

Découvrez les bonnes pratiques techniques et pédagogiques de l’usage de l’écran interactif à l’école https://www.tableauxinteractifs.fr/ecraninteractif/faut-il-avoir-peur-des-ecrans-interactifs-a-lecole

 

7- Utilisation de l’écran pour la vidéoconférence et l’apprentissage à distance

visioconférence

Visioconférence avec un écran interactif

 

Outils intégrés pour la visioconférence

L’écran numérique interactif permet de réaliser facilement des sessions de visioconférence grâce à des applications populaires comme Zoom, Microsoft Teams ou Google Meet. Certains modèles disposent de caméras et de microphones intégrés, assurant une qualité audio et vidéo suffisante pour des échanges clairs. D’autres offrent la possibilité de connecter des périphériques externes (caméras HD, micros, casques) via un système BYOM, afin d’améliorer encore davantage la qualité des communications.

Découvrez un comparatif de logiciels de visioconférence en enseignement https://www.tableauxinteractifs.fr/logiciels-tni/comparatifs-de-logiciels-tni/comparatif-de-logiciels-de-visioconference-en-enseignement-zoom-vs-microsoft-teams

Utiliser l’écran interactif pour l’enseignement hybride et à distance

L’enseignant peut animer une séance en présentiel tout en incluant simultanément les élèves à distance. Il est également possible d’enregistrer les cours pour permettre une relecture ultérieure ou de projeter des documents à partager en ligne. Ainsi, l’écran numérique interactif devient un véritable outil de continuité pédagogique qui garantit un accès aux contenus et aux échanges, peu importe om se trouve les élèves.

Découvrez comment animer la classe à distance avec un écran interactif https://www.tableauxinteractifs.fr/enseignement/apprentissage-hybride/apprentissage-hybride-applications-enseignant/apprentissage-hybride-applications-enseignant-animer-classe-a-distance

 

 

8- Combien d’élèves peuvent interagir simultanément sur un écran interactif ?

ENI pour la pédagogie activeActivités collaboratives sur l’écran interactif

 

La fonction multi-touch de l’écran numérique interactif

Les écrans interactifs sont équipés de la technologie multi-touch, qui permet la reconnaissance de plusieurs points de contact tactile en même temps. Concrètement, cela signifie que plusieurs élèves peuvent interagir simultanément sur l’écran numérique interactif, souvent jusqu’à 20 à 40 points de contacts, selon le modèle.

Cependant, il est important de distinguer la capacité matérielle de l’écran (ex. : 40 points de contact) et la gestion réelle des interactions simultanées. En effet, la plupart des systèmes d’exploitation — comme Windows, par exemple, limitent à 10 points de contact actifs en simultané. Cela signifie que même si l’écran peut détecter 20 doigts ou plus, seules 10 interactions seront effectivement prises en compte à un instant donné. Mais en pratique, rarement plus de 10 personnes touchent l’écran simultanément, surtout de manière utile ou structurée.

Des activités collaboratives pour stimuler l’apprentissage en groupe

Grâce à cette capacité multi-touch, il devient facile d’organiser des activités collaboratives en classe. Les élèves peuvent, par exemple, résoudre ensemble un problème mathématique, construire une carte mentale à plusieurs mains ou participer à des jeux éducatifs interactifs.

Consultez un exemple de leçon utilisant les cartes mentales sur écran interactif https://www.tableauxinteractifs.fr/logiciels-tni/logiciels-enseignement/utilitaires-pedagogiques-uboardmatecc-ecole-elementaire/carte-heuristique-apprendre-genealogie

 

9- Sécurité et gestion des interactions accidentelles

Options de sécurisation pour protéger l’écran numérique interactif

Les écrans numériques interactifs proposent généralement plusieurs options pour sécuriser leur utilisation. Il est possible d’activer un mode de verrouillage par mot de passe ou via un profil administrateur, ce qui empêche toute manipulation accidentelle ou non autorisée pendant les pauses ou les changements d’activité. Par ailleurs, certains modèles disposent d’une mise en veille automatique, limitant ainsi l’usure prématurée de la dalle et réduisant les risques d’activation involontaire.

Sensibiliser les élèves aux bonnes pratiques d’utilisation

Pour préserver l’intégrité de l’écran numérique, il est essentiel d’enseigner aux élèves les règles d’usage adaptées. Cela comprend notamment l’interdiction de taper ou d’appuyer avec force sur la surface, l’utilisation exclusive de stylets conçus pour l’écran et leur rangement sur le plumier magnétique de l’écran après utilisation, ainsi que le respect général du matériel. En responsabilisant les élèves, l’enseignant instaure un climat de confiance et contribue à prolonger la durée de vie de cet outil technologique.

 

Voici quelques règles de sécurité concernant l’écran interactif en classe https://www.tableauxinteractifs.fr/equipement/precautions-demploi-dune-solution-interactive/quelques-regles-de-securite-concernant-lecran-interactif-en-classe

 

10-  Comment nettoyer et entretenir un écran interactif ?

entretien écran interactif

Nettoyage d’un écran interactif avec un chiffon non abrasif

 

Fréquence et méthodes de nettoyage recommandées

Pour préserver la qualité et la performance de l’écran numérique interactif, il est conseillé de le nettoyer au moins une fois par semaine. Le nettoyage doit toujours s’effectuer écran éteint, en utilisant un chiffon doux en microfibre légèrement humidifié avec de l’eau claire ou un produit spécialement conçu pour les écrans. Il est important d’appliquer une pression modérée afin de ne pas endommager la surface.

Produits à privilégier et précautions à prendre

Pour maintenir l’écran numérique interactif en bon état, il est formellement déconseillé d’utiliser des produits abrasifs, des lingettes contenant de l’alcool, ou de pulvériser directement un liquide sur la surface. Par ailleurs, il est recommandé de vérifier régulièrement les connectiques afin d’éviter l’accumulation de poussière, qui pourrait nuire au fonctionnement optimal du dispositif.

 

En conclusion, l’écran numérique interactif rend les cours plus dynamiques, capte l’intérêt des élèves et ouvre la voie à des pédagogies actives et collaboratives. Cependant, pour exploiter pleinement son potentiel, les enseignants doivent se former, expérimenter, et s’approprier progressivement les différents usages offerts par cet outil. Un accompagnement technique solide et une formation continue sont essentiels pour assurer une intégration réussie et durable.

 

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Le tableau blanc interactif, appelé aussi TBI ou TNI (tableau numéique interactif), est un écran numérique qui transforme la façon d’enseigner et d’apprendre. Il ne s’agit pas seulement d’une surface tactile, mais d’une véritable interface pédagogique qui qui combine la puissance de l’image, du son et de l’interactivité. Il transforme la salle de classe en un environnement d’apprentissage dynamique et collaboratif. Grâce à sa connexion à un ordinateur, le tableau blanc interactif devient un outil central pour impliquer les élèves et personnaliser les contenus.

Avant de voir concrètement comment intégrer cet outil dans votre pédagogie, découvrons pourquoi il est devenu un incontournable dans les salles de classe modernes.

tableau blanc interactif en classe

Installation d’un tableau blanc interactif pour un environnement d’apprentissage dynamique et collaboratif

 

1. Le tableau blanc interactif : catalyseur d’un enseignement immersif et personnalisé

Grâce à ses fonctionnalités multimodales, le tableau blanc interactif permet de créer des environnements d’apprentissage stimulants et adaptés à chaque élève. Explorons ses principaux atouts pédagogiques.

Une pédagogie interactive et immersive

Le TNI permet de créer un environnement d’apprentissage très stimulant à partir de médias visuels et sonores. Grâce à des animations interactives, l’enseignant peut rendre des notions complexes plus concrètes et compréhensibles.

Par exemple, pour expliquer le fonctionnement interne de la Terre, une application sur le TNI peut simuler une éruption volcanique. Les élèves interagissent alors avec un schéma affiché à l’écran : en déclenchant l’éruption, ils visualisent les phénomènes en action et les comprennent plus facilement.

En biologie, ils peuvent également manipuler des éléments sur un schéma du corps humain : déplacer des étiquettes, glisser les organes à leur bonne place… Autant d’activités qui les aident à mieux mémoriser l’emplacement et le rôle de chaque organe.

Personnalisation des contenus pédagogiques

Le tableau blanc interactif favorise également l’individualisation des apprentissages. Par exemple, des outils comme OpenSankoré permettent à l’enseignant de créer des séquences adaptées à sa classe, avec des pages interactives comportant du texte, des images, des zones de dessin et des consignes orales. Il peut aussi utiliser LearningApps pour générer des exercices interactifs comme des classements, des associations ou des textes à trous. Cette capacité de personnalisation est précieuse pour répondre aux besoins spécifiques de chaque élève, que ce soit en mathématiques, en langues ou en sciences.

Outils numériques pour enrichir les leçons

L’usage du TNI est encore plus poussé lorsqu’il est associé à d’autres outils numériques pour diversifier les approches didactiques. Par exemple, avec Padlet, les élèves peuvent contribuer à un mur d’idées en y déposant une image, une phrase ou une question, créant ainsi une réflexion collective. En production écrite, une carte mentale construite avec Wise Mapping peut servir à organiser les idées d’un groupe avant la rédaction d’un texte. Les ressources libres de droits issues de Creative Commons offrent quant à elles des images, des vidéos ou des sons que l’on peut insérer dans les leçons pour les illustrations.

activités collaborative avec le TBI

Le tableau blanc interactif transforme l’enseignement au quotidien avec des activités collaboratives

 

2. Utiliser le tableau blanc interactif pour transformer l’enseignement au quotidien

Le tableau blanc interactif n’est pas seulement une technologie. Il s’inscrit dans un processus pédagogique structuré. Voici comment l’utiliser efficacement à chaque étape d’une leçon.

Planification et gestion des leçons interactives

Pour qu’une leçon interactive soit efficace, une planification structurée est essentielle. Elle doit être pensée de manière à impliquer activement les élèves à chaque étape grâce au TNI.

Par exemple, le cours peut débuter par un déclencheur visuel ou sonore, comme une vidéo courte ou une image percutante pour introduire le sujet. Vient ensuite le cœur de la leçon : une activité interactive où les élèves utilisent directement le tableau interactif. Cela peut être un quiz auquel ils répondent en touchant l’écran, un exercice d’association à compléter ensemble, ou encore l’analyse d’un document projeté que les élèves peuvent annoter ou manipuler. Enfin, la leçon peut se terminer par une synthèse collective. À l’aide du tabeau blanc interactif, les élèves peuvent participer à la construction d’un schéma, d’un résumé visuel ou d’une carte mentale, annotée et enrichie en temps réel. Ainsi, tout au long du cours, les élèves ne perdent pas en concentration et s’impliquent activement.

Activités collaboratives et participation active

Les possibilités de travailler ensemble sont variées selon les matières. En mathématiques, les élèves peuvent tracer, déplacer ou colorier des figures géométriques. En histoire, ils peuvent compléter une frise chronologique en faisant glisser les événements à la bonne place. En géographie, ils peuvent explorer le système solaire, zoomer sur des zones précises et y ajouter des annotations.

Les élèves peuvent également s’appuyer sur des applications collaboratives comme Padlet pour rassembler des idées, partager des ressources et construire une base commune pour leurs projets. D’autres outils comme Wise Mapping permettent aussi de créer des cartes heuristiques collaboratives, idéales pour organiser les idées d’un projet ou synthétiser une leçon.

Grâce à ces outils, il devient facile de lier théorie et pratique à travers des projets de groupe dynamiques : les élèves échangent leurs idées, construisent ensemble des productions visuelles, et apprennent les uns des autres dans un cadre très interactif.

Feedback en temps réel et évaluation interactive

Au cours de chaque leçon interactive, l’enseignant peut intervenir en temps réel, commenter les propositions élèves, les enrichir ou les reformuler. Cela crée une boucle de feedback immédiat, qui stimule qui encourage les élèves à ne pas avoir peur de participer, à mieux comprendre et progresser ensemble.

Les applications d’évaluation comme LearningApps permettent de proposer des exercices corrigés automatiquement. De cette manière, l’élève voit tout de suite si sa réponse est juste ou non, et peut recommencer si nécessaire. L’enseignant peut suivre les progrès de chaque élève et adapter les exercices en conséquence. Cette évaluation continue devient plus fluide et mieux intégrée dans la leçon.

Découvrez comment utiliser le tbiciel en enseignement de matières du cycle 2 https://www.tableauxinteractifs.fr/logiciels-tni/utilisation-tbiciel-en-cycle-2

3. Optimiser l’usage du tableau blanc interactif : stratégies avancées pour les enseignants 

Maîtriser le tableau blanc interactif demande plus qu’une initiation. Cela implique des choix techniques, pédagogiques et organisationnels. Voici comment optimiser son usage au quotidien.

Référence sur les ressources TICE collectées

Pour tirer le meilleur parti du tableau blanc interactif, les enseignants peuvent s’appuyer sur des ressources éprouvées. Les fiches pratiques de Mediafiches, les séquences disponibles sur Eduscol, ou encore les tutoriels et modules interactifs de Canopé, constituent des bases solides. OpenSankoré, quant à lui, offre un environnement libre pour concevoir des leçons interactives riches et adaptables.

Création d’un environnement numérique de travail performant

La création d’un environnement numérique de travail performant est essentielle pour tirer pleinement parti du tableau interactif en classe. Cela commence par une bonne configuration technique : le vidéoprojecteur doit être correctement calibré afin d’assurer une image nette et bien alignée, la connexion entre l’ordinateur et le TNI doit être stable, et l’accès à Internet doit être fluide pour permettre l’utilisation d’outils et de ressources en ligne sans interruption. Il est préférable d’opter pour un écran numérique interactif qui ne nécéssite pas de calibrage, offre un affichage en ultra haute définition sans réglage et un fonctionnement silencieux. Plus durable et plus fiable, il garantit des séances sans interruption ni contrainte technique.

De même, l’intégration du TNI avec un ENT (Environnement Numérique de Travail) renforce encore l’efficacité pédagogique. Elle permet de centraliser les documents de cours, de les partager facilement avec les élèves, de suivre leurs productions, et d’assurer la continuité pédagogique, notamment en cas d’enseignement à distance ou hybride.

Formation continue pour les enseignants

La formation continue des enseignants est indispensable pour tirer pleinement parti des possibilités pédagogiques offertes par le TNI. Bien que de nombreux tutoriels gratuits soient disponibles en ligne, notamment sur YouTube ou OpenClassrooms, pour apprendre à utiliser les fonctions de base, une véritable maîtrise de l’outil demande souvent un accompagnement plus personnalisé.

C’est là que les centres Canopé interviennent. Ils proposent des parcours de formation adaptés aux besoins concrets des enseignants, souvent en collaboration avec les académies. Ces formations vont bien au-delà de l’apprentissage technique : elles permettent aux enseignants d’intégrer efficacement le TNI dans leurs cours, en construisant des activités interactives, motivantes et pédagogiquement cohérentes.

stratégies avancées pour les enseignantsOptimisation de l’usage du TBI 

 

4. Anticiper les défis techniques et garantir une utilisation fluide

Comme tout outil technologique, le tableau blanc interactif nécessite un entretien régulier et une bonne organisation pour être pleinement opérationnel à long terme.

Anticiper et résoudre les problèmes techniques

Comme tout matériel technologique, le TNI peut rencontrer des dysfonctionnements. Les plus fréquents concernent le calibrage de l’écran, le stylet qui ne fonctionne pas, les câbles mal connectés, ou les problèmes de projection liés à une panne du vidéoprojecteur.

Pour éviter tous ces désargéments, privilégiez l’utilisation d’un écran interactif au lieu d’un TNI. Consultez dans ce lien comment bien choisir votre écran interactif https://www.tableauxinteractifs.fr/equipement/choisir-son-ecran-interactif

Si vous disposez d’un TNI, il faut appliquer un entretien régulier du tableau blanc interactif avec son vidéoprojecteur. Par exemple, pour nettoyer la surface du TNI sans l’endommager, il suffit d’utiliser un chiffon doux et un produit non abrasif, surtout en cas de rayures ou de traces. Il est également important de vérifier régulièrement le vidéoprojecteur, le nettoyer et remplacer sa lampe et son filtre au besoin. Enfin vérifier que tous les accessoires (stylet, câbles, adaptateurs, etc.) sont en bon état de fonctionnement et correctement connectés.

Solutions pour des ressources partagées efficaces

La gestion des ressources pédagogiques est aussi un enjeu clé dans un environnement numérique efficace. Pour gagner en efficacité, il est recommandé de mettre en place une bibliothèque numérique partagée, organisée par matière et par niveau. Cette bibliothèque peut être hébergée sur un espace cloud ou via un ENT, et accessible à l’ensemble de l’équipe pédagogique.

Chaque ressource doit être clairement nommée à l’aide d’une convention simple et cohérente afin de faciliter la recherche et le classement. Il est également possible d’y intégrer des contenus issus d’applications éducatives, ainsi que des ressources libres de droits trouvées sur Internet.

Cette organisation centralisée permet non seulement de gagner du temps, mais aussi de favoriser la mutualisation des pratiques, en facilitant le partage d’activités, de supports et d’idées entre enseignants.

 

Conclusion : pourquoi le tableau blanc interactif est le pilier de l’éducation numérique ?

Le tableau blanc interactif, notamment en sa version révolutionnaire «l’écran numérique interactif», représente une avancée majeure pour moderniser l’enseignement. Il permet de diversifier les approches pédagogiques, de valoriser l’autonomie des élèves, de favoriser la collaboration et de développer des compétences numériques essentielles. Grâce à son potentiel d’adaptation, il peut s’intégrer dans toutes les disciplines, à tous les niveaux.

Envie de moderniser votre enseignement avec un tableau blanc interactif ? Téléchargez gratuitement les ressources pédagogiques, suivez une formation adaptée à votre profil, et transformez votre salle de classe en un véritable espace d’apprentissage numérique.

 

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Depuis quelques années, le numérique s’est imposé dans le quotidien des enseignants et des élèves. Au cœur de cette transformation pédagogique, le tableau blanc interactif (TBI), aussi appelé tableau numérique interactif, s’est hissé au rang d’outil incontournable. Bien plus qu’un simple projecteur ou écran tactile, le tableau interactif offre une expérience d’apprentissage immersive, interactive et collaborative.

Avec un tableau blanc interactif, les enseignants peuvent écrire, dessiner, manipuler des éléments numériques, projeter des contenus multimédias et interagir en temps réel avec toute la classe. Mais c’est surtout en combinaison avec des logiciels éducatifs variés et puissants qu’il déploie tout son potentiel : créer, animer, questionner, expérimenter, construire ensemble… autant de façons de rendre l’apprentissage plus concret, plus participatif et plus engageant pour les élèves.

Voici 5 façons concrètes d’exploiter un tableau blanc interactif pour transformer vos cours et captiver vos élèves.

formation enseignant à l'écran interactif

 

1- Rendre l’évaluation ludique avec des quiz sur tableau blanc interactif

L’évaluation ne rime plus forcément avec anxiété ou stress. Grâce aux tableaux numériques interactifs, il est aujourd’hui possible de transformer un simple contrôle en véritable moment de plaisir et de participation active.

Des plateformes comme Kahoot, Wooclap ou Classe collaborative permettent aux enseignants de préparer en quelques clics des questionnaires ludiques et visuels. Projetez ces quiz sur le tableau interactif et invitez vos élèves à répondre en direct, via leurs tablettes, leurs smartphones ou même oralement. Les résultats s’affichent instantanément, créant une dynamique de groupe et une saine compétition.

Ce format interactif a de nombreux avantages pédagogiques : il réduit le stress, capte l’attention même des élèves les plus distraits, encourage les plus timides à participer et fournit à l’enseignant un feedback immédiat sur la compréhension du cours.

Ainsi, le tableau blanc interactif devient un outil d’évaluation formative qui rend l’apprentissage plus motivant et efficace, tout en favorisant la mémorisation grâce à l’émotion et au jeu.

Découvrez ci-après nos comparatifs des logiciels d’évaluation et de vote :

2- Encourager la créativité et la collaboration avec des activités visuelles

Un des atouts majeurs du tableau interactif est de favoriser la collaboration et la créativité collective. Au lieu de travailler chacun sur sa feuille, la classe construit ensemble sur une seule et même surface numérique.

Avec des outils comme Whiteboard, Miro ou UboardMate CC, les élèves peuvent réaliser des cartes mentales, des schémas, des brainstormings ou même des storyboards. Le tableau numérique interactif permet à chacun d’ajouter ses idées, de déplacer ou relier des éléments, de voter ou d’annoter en temps réel.

Ce fonctionnement développe l’esprit d’équipe et la pensée critique : les élèves ne sont plus de simples spectateurs du savoir, mais de véritables co-créateurs du contenu du cours. Ils apprennent aussi à argumenter, écouter les autres et reformuler.

Que ce soit pour préparer un exposé, planifier un projet ou réviser ensemble, le tableau blanc interactif devient un formidable catalyseur de créativité et d’échanges.

Découvrez ci-après plus de détails sur :

3- Créer des supports pédagogiques interactifs et immersifs

Un cours captivant repose aussi sur des supports adaptés et visuellement stimulants. Grâce à des logiciels éducatifs comme Genially ou Canva, les enseignants peuvent concevoir eux-mêmes des présentations dynamiques : vidéos intégrées, animations, cartes interactives, zones cliquables, quiz embarqués…

Projetés sur le tableau numérique interactif, ces supports prennent vie sous les yeux des élèves. L’enseignant peut interagir en direct, zoomer sur un détail, déclencher une animation ou demander aux élèves de venir cliquer et découvrir eux-mêmes les contenus.

Par exemple, en histoire, on peut naviguer ensemble dans une frise chronologique interactive ; en géographie, explorer une carte multimédia ; en langues, écouter des prononciations et construire un lexique interactif.

Le tableau blanc interactif devient ainsi un outil immersif, qui aide à différencier les apprentissages et à rendre chaque notion plus concrète, plus visuelle et donc plus mémorable.

4- Rendre les vidéos pédagogiques interactives

Regarder une vidéo projetée n’est plus une activité passive. Le tableau interactif permet d’enrichir ces moments et de les transformer en véritables séquences pédagogiques actives.

Avec Edpuzzle ou directement grâce aux fonctions d’annotation du tableau numérique interactif, l’enseignant peut interrompre la vidéo, poser une question, ajouter un commentaire ou lancer un mini-quiz. Les élèves sont ainsi invités à réfléchir, réagir et débattre pendant la projection.

Cette méthode favorise l’esprit critique et l’analyse plutôt que la simple consommation d’images. Elle est aussi idéale pour la classe inversée : les élèves visionnent la vidéo chez eux, et en classe, le tableau blanc interactif devient le support pour revenir ensemble sur les points importants et approfondir le sujet.

Ainsi, la vidéo n’est plus un simple divertissement, mais un outil d’apprentissage actif, interactif et collectif.

5- Faire vivre les sciences et la technique grâce aux simulations virtuelles

Certains phénomènes scientifiques sont difficiles à montrer en classe pour des raisons pratiques ou de sécurité. Grâce au tableau interactif et à des logiciels éducatifs comme PhET, Tinkercad ou Algodoo, il est possible de les simuler et d’expérimenter ensemble.

Les élèves peuvent manipuler des objets virtuels, observer des réactions, tester des hypothèses et voir immédiatement les conséquences de leurs actions. Par exemple : simuler un circuit électrique, observer le mouvement d’un pendule ou visualiser la pression dans un gaz en fonction de la température.

Ces expériences numériques rendent l’abstrait concret et favorisent la compréhension durable. Elles développent aussi la curiosité et le plaisir d’apprendre par l’essai et l’erreur. Le tableau numérique interactif devient alors un véritable laboratoire virtuel, accessible à tous et sans limites.

Consultez notre article sur les outils de technologie et physique à utiliser sur écran interactif 

En conclusion : le tableau blanc interactif est moteur d’une pédagogie innovante

Le tableau blanc interactif n’est pas qu’un outil technique : c’est un levier puissant pour transformer la pédagogie.

En l’associant à des logiciels éducatifs bien choisis, il permet d’impliquer activement les élèves, de varier les approches (jeu, vidéo, création, simulation), de favoriser la collaboration et de rendre chaque cours plus vivant et mémorable.

De l’école primaire au lycée, il ouvre un champ infini de possibilités où chaque enseignant peut innover et faire de sa classe un espace vivant d’apprentissage et d’exploration.

Et vous, comment exploitez-vous votre tableau interactif dans vos cours ? Expérimentez, innovez et partagez vos pratiques !

L’écran numérique interactif (ENI) est un outil technologique qui transforme la manière d’enseigner en favorisant une pédagogie active. Grâce à ce dispositif, les élèves ne sont plus de simples spectateurs, ils deviennent véritablement les acteurs de leur apprentissage. L’ENI sert alors de support technopédagogique, qui ne remplace pas l’enseignant, mais l’accompagne dans la création de leçons plus dynamiques, interactives surtout qui favorisent la participation des élèves.

Cependant, malgré sa présence croissante dans les salles de classe, l’utilisation de l’ENI reste souvent limitée à des usages traditionnels, proches de ceux d’un vidéoprojecteur. Un article du Monde de mars 2024 rapporte que, selon Audran Le Baron, directeur du numérique pour l’éducation au ministère de l’Éducation nationale, « la réalité quotidienne la plus fréquente consiste en un tableau numérique interactif sur lequel sont projetées des ressources pédagogiques ». Cela confirme la présence généralisée des TNI dans les salles de classe, tout en indiquant que leur usage reste souvent centré sur la projection de contenus, sans exploitation complète de leurs fonctionnalités interactives.

Dès lors, une question centrale se pose : comment tirer pleinement parti de l’ENI pour favoriser une pédagogie active, participative et différenciée, qui réponde aux besoins variés des élèves tout en enrichissant les pratiques enseignantes ?

L’écran numérique interactif : un outil, pas une fin en soi

ENI pour la pédagogie active

ENI pour la pédagogie active

Origine et développement de l’ENI dans l’éducation

Les premiers tableaux blancs interactifs (TBI) sont apparus dans les écoles françaises vers 2010. À partir de 2017, environ quatre écoles sur cinq étaient équipées de TBI. Depuis, ces outils ont peu à peu été remplacés par des Écrans Numériques Interactifs (ENI), une version plus moderne et plus performante.

Au début, l’ENI était encore peu utilisé, car son coût était élevé et certains enseignants se montraient méfiants face à cette nouvelle technologie. Ils s’interrogeaient sur sa fiabilité, sa facilité d’utilisation et sa durabilité. Mais en seulement quelques années, l’écran numérique interactif a su convaincre. Plus intuitif et plus rapide à utiliser qu’un TBI ou un vidéoprojecteur interactif (VPI).

Des avantages techniques au service de l’apprentissage

L’ENI se distingue par ses nombreux atouts.  Tout d’abord, il fonctionne de façon autonome, sans qu’il soit nécessaire de brancher un ordinateur. Son interface Android, semblable à celle d’une tablette, et sa grande simplicité d’utilisation en font un outil apprécié des enseignants comme des élèves. En plus d’être plus pratique, l’ENI est aussi plus durable et, à long terme, revient moins coûteux que les anciens dispositifs. Il offre une meilleure qualité d’image, ne demande presque pas d’entretien, et sa longue durée de vie en fait une solution idéale pour l’école.

Il renforce aussi l’interactivité : les élèves peuvent venir manipuler directement l’écran, écrire, déplacer des éléments ou répondre à des quiz en temps réel. Il propose aussi une multimodalité, en combinant texte, image, son, vidéo, et même des animations ou des simulations, ce qui aide à capter l’attention et à mieux s’adapter aux différents profils d’apprenants.

Sa connectivité est également un point fort car il peut se connecter à internet pour pouvoir exploiter des ressources en ligne ou télécharger des applications pédagogiques. L’ENI peut aussi se connecter à d’autres appareils numériques comme les tablettes, les ordinateurs ou les smartphones, facilitant ainsi le travail collaboratif ou à distance.

Le risque d’un usage passif

Malgré ses nombreuses possibilités, l’écran numérique interactif peut parfois être utilisé de manière passive, se limitant à un simple support de projection pour des diaporamas ou des vidéos, sans interaction avec les élèves. Dans ce cas, l’outil devient un simple moniteur, ce qui favorise une approche frontale et magistrale centrée sur l’enseignant. Cela freine le développement de pédagogies actives comme le travail collaboratif, les manipulations virtuelles ou les apprentissages par découverte. Ne pas utiliser les fonctionnalités interactives de l’ENI empêche les élèves de développer leur littératie numérique. Or, ces compétences sont essentielles dans un monde de plus en plus digitalisé.

Vers une posture pédagogique renouvelée

Pour que l’ENI devienne un véritable levier d’apprentissage actif, il est essentiel que son intégration s’accompagne d’un changement de posture de l’enseignant. Celui-ci n’est plus seulement un transmetteur de savoirs, mais un guide qui facilite les apprentissages plutôt que de tout centraliser. Il valorise la participation des élèves en les invitant à l’écran, les incitant à annoter ou encore à participer à des jeux éducatifs. L’enseignant adapte ses méthodes pédagogiques en fonction des besoins des élèves. Utilisé dans cette optique, l’ENI peut favoriser des pratiques différenciées, des projets en petits groupes, ou encore des évaluations interactives en temps réel. Il devient alors un véritable outil technologique au service d’une pédagogie active, participative et inclusive.

Les fondements de la pédagogie active

La pédagogie active regroupe un ensemble de méthodes qui ont toutes pour objectif de placer l’élève au centre du processus d’apprentissage. La pédagogie active valorise la manipulation concrète, où les élèves expérimentent et testent leurs hypothèses dans des situations réelles. La collaboration joue également un rôle important, car travailler en groupe permet d’échanger, de confronter des idées et de construire ensemble de nouvelles connaissances.

Enfin, la pédagogie active encourage l’autonomie, en incitant les élèves à prendre des initiatives, à faire des choix personnels et à gérer leurs ressources et leur temps. Dans ce cadre, le rôle de l’enseignant change pour devenir celui d’un accompagnateur.

Courants pédagogiques concernés

Plusieurs méthodes pédagogiques aident à rendre la pédagogie active efficace. Par exemple, le socio-constructivisme montre que les élèves apprennent mieux en discutant et en travaillant avec les autres. Quant à l’apprentissage par projet, il consiste à faire réaliser aux élèves une tâche concrète, qui leur permet d’apprendre plusieurs choses en même temps. Enfin, il y a la classe inversée qui change l’ordre habituel des cours : les élèves regardent des vidéos ou lisent des leçons à la maison, puis en classe ils font des exercices, discutent et résolvent des problèmes avec l’enseignant.

Objectifs de la pédagogie active

La pédagogie active a plusieurs objectifs importants. D’abord, elle aide les élèves à développer leur esprit critique, en les encourageant à réfléchir, à poser des questions, à comparer des idées et à expliquer ce qu’ils ont compris. Elle permet aussi de rendre les élèves plus motivés et plus attentifs, car ils participent activement à leur apprentissage. Enfin, cette méthode rend les leçons plus claires et utiles pour les élèves, ce qui les aide à mieux retenir ce qu’ils apprennent.

Usages concrets de l’ENI dans une pédagogie active

ENI participation élèves

Une pédagogie active renforcée par l’ENI pour des élèves plus impliqués

Pour favoriser la participation des élèves

Dans une salle de classe animée, l’écran numérique interactif devient le cœur de l’action pédagogique. L’enseignant lance un quiz avec Kahoot, Mentimeter ou Wooclap : en quelques instants, les élèves répondent depuis leurs tablettes ou smartphones. Les résultats s’affichent en direct sur l’écran interactif, déclenchant rires, discussions et analyses collectives. Apprendre devient un jeu.

Puis, c’est au tour d’un nuage de mots de se former en temps réel, à partir des idées envoyées par les élèves. Les termes importants grossissent, les échanges s’animent : la classe construit ensemble un vocabulaire commun.

Un peu plus tard, des élèves s’approchent de l’écran interactif. Avec un doigt ou un stylet, ils entourent des mots, complètent un schéma, relient des notions sur une carte mentale. L’écran devient un espace d’expression, de manipulation et de réflexion partagée.

L’ENI ne diffuse pas seulement du contenu, il transforme la classe en un lieu d’apprentissage actif, interactif et collaboratif.

Pour renforcer le travail collaboratif

En classe, les élèves, répartis en petits groupes, travaillent sur un projet commun. Autour d’eux, tablettes et ordinateurs s’activent. Sur l’écran numérique interactif s’affiche un tableau collaboratif Whiteboard, partagé par tous. Chaque groupe y ajoute ses idées, ses images, ses recherches, visibles en temps réel. Les élèves discutent, s’organisent, se répartissent les tâches. Chacun a un rôle, chacun a une voix.

Vient le moment de la restitution. L’écran interactif devient une scène : les productions s’affichent, les élèves présentent, argumentent, répondent aux questions. Grâce au tableau blanc numérique, leurs créations prennent vie et captivent l’attention de leurs camarades. La discussion devient collective.

Tout au long de l’activité, l’ENI agit comme un pont : il relie les idées, les efforts et les élèves entre eux. Sur les écrans interactifs Easypitch, le logiciel UboardMate CC simplifie l’accès à ces outils, permettant d’annoter, d’ajouter des éléments, de construire ensemble. En quelques gestes, la classe devient un espace de création, de coopération et de réflexion partagée.

Découvrez dans ce dossier différents usages du logiciel UboardMate CC de la maternelle au secondaire :

Pour différencier les apprentissages

Dans une classe organisée en ateliers, chacun avance à son rythme. À un coin de la salle, des élèves travaillent en autonomie sur l’écran numérique interactif. Une vidéo explicative pour les uns, un exercice interactif pour les autres, une consigne différenciée adaptée à leur niveau : tout est là, accessible d’un simple toucher. L’écran devient un compagnon d’apprentissage, capable de guider sans remplacer l’enseignant.

Pendant ce temps, un autre groupe échange directement avec l’enseignant, tandis qu’un troisième consulte un enregistrement audio projeté sur l’ENI. Chaque élève y trouve sa voie : certains apprennent en écoutant, d’autres en observant, d’autres encore en manipulant.

Grâce à l’ENI, les supports se diversifient, les consignes s’adaptent, les parcours se personnalisent. L’enseignant peut afficher plusieurs niveaux de difficulté, proposer des activités complémentaires ou offrir des temps de remédiation ciblée. L’écran interactif ne fait pas tout, mais il rend possible une gestion fluide et équitable des différences, en donnant à chacun les moyens de progresser à son rythme.

Pour stimuler la créativité et l’autonomie

En classe, l’écran numérique interactif devient le déclencheur de l’imagination. Des élèves dessinent, conçoivent des jeux, créent des exercices interactifs avec UboardMate CC : leurs idées prennent forme directement sur l’écran. Loin de suivre passivement, ils deviennent concepteurs, auteurs et inventeurs.

L’enseignant propose ensuite un projet : créer une capsule vidéo. Par petits groupes, les élèves écrivent un script, s’entraînent, filment une interview ou expliquent une notion. L’ENI les guide à chaque étape : consignes, exemples, brainstorming collectif… tout est centralisé. L’autonomie s’installe naturellement, portée par la fierté de créer quelque chose de personnel.

Et lorsque la classe se retrouve en mode inversé, l’écran joue un nouveau rôle : les productions des élèves s’affichent, leurs réponses sont analysées en groupe, les échanges fusent. Chacun apprend de l’autre, les erreurs deviennent des tremplins. L’ENI ne donne pas simplement accès au savoir, il libère la parole, stimule l’initiative et valorise l’engagement de chacun.

 

 

 

 

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