Comment intégrer l’écran numérique interactif dans une pédagogie active ?

L’écran numérique interactif (ENI) est un outil technologique qui transforme la manière d’enseigner en favorisant une pédagogie active. Grâce à ce dispositif, les élèves ne sont plus de simples spectateurs, ils deviennent véritablement les acteurs de leur apprentissage. L’ENI sert alors de support technopédagogique, qui ne remplace pas l’enseignant, mais l’accompagne dans la création de leçons plus dynamiques, interactives surtout qui favorisent la participation des élèves.

Cependant, malgré sa présence croissante dans les salles de classe, l’utilisation de l’ENI reste souvent limitée à des usages traditionnels, proches de ceux d’un vidéoprojecteur. Un article du Monde de mars 2024 rapporte que, selon Audran Le Baron, directeur du numérique pour l’éducation au ministère de l’Éducation nationale, « la réalité quotidienne la plus fréquente consiste en un tableau numérique interactif sur lequel sont projetées des ressources pédagogiques ». Cela confirme la présence généralisée des TNI dans les salles de classe, tout en indiquant que leur usage reste souvent centré sur la projection de contenus, sans exploitation complète de leurs fonctionnalités interactives.

Dès lors, une question centrale se pose : comment tirer pleinement parti de l’ENI pour favoriser une pédagogie active, participative et différenciée, qui réponde aux besoins variés des élèves tout en enrichissant les pratiques enseignantes ?

L’écran numérique interactif : un outil, pas une fin en soi

ENI pour la pédagogie active

ENI pour la pédagogie active

Origine et développement de l’ENI dans l’éducation

Les premiers tableaux blancs interactifs (TBI) sont apparus dans les écoles françaises vers 2010. À partir de 2017, environ quatre écoles sur cinq étaient équipées de TBI. Depuis, ces outils ont peu à peu été remplacés par des Écrans Numériques Interactifs (ENI), une version plus moderne et plus performante.

Au début, l’ENI était encore peu utilisé, car son coût était élevé et certains enseignants se montraient méfiants face à cette nouvelle technologie. Ils s’interrogeaient sur sa fiabilité, sa facilité d’utilisation et sa durabilité. Mais en seulement quelques années, l’écran numérique interactif a su convaincre. Plus intuitif et plus rapide à utiliser qu’un TBI ou un vidéoprojecteur interactif (VPI).

Des avantages techniques au service de l’apprentissage

L’ENI se distingue par ses nombreux atouts.  Tout d’abord, il fonctionne de façon autonome, sans qu’il soit nécessaire de brancher un ordinateur. Son interface Android, semblable à celle d’une tablette, et sa grande simplicité d’utilisation en font un outil apprécié des enseignants comme des élèves. En plus d’être plus pratique, l’ENI est aussi plus durable et, à long terme, revient moins coûteux que les anciens dispositifs. Il offre une meilleure qualité d’image, ne demande presque pas d’entretien, et sa longue durée de vie en fait une solution idéale pour l’école.

Il renforce aussi l’interactivité : les élèves peuvent venir manipuler directement l’écran, écrire, déplacer des éléments ou répondre à des quiz en temps réel. Il propose aussi une multimodalité, en combinant texte, image, son, vidéo, et même des animations ou des simulations, ce qui aide à capter l’attention et à mieux s’adapter aux différents profils d’apprenants.

Sa connectivité est également un point fort car il peut se connecter à internet pour pouvoir exploiter des ressources en ligne ou télécharger des applications pédagogiques. L’ENI peut aussi se connecter à d’autres appareils numériques comme les tablettes, les ordinateurs ou les smartphones, facilitant ainsi le travail collaboratif ou à distance.

Le risque d’un usage passif

Malgré ses nombreuses possibilités, l’écran numérique interactif peut parfois être utilisé de manière passive, se limitant à un simple support de projection pour des diaporamas ou des vidéos, sans interaction avec les élèves. Dans ce cas, l’outil devient un simple moniteur, ce qui favorise une approche frontale et magistrale centrée sur l’enseignant. Cela freine le développement de pédagogies actives comme le travail collaboratif, les manipulations virtuelles ou les apprentissages par découverte. Ne pas utiliser les fonctionnalités interactives de l’ENI empêche les élèves de développer leur littératie numérique. Or, ces compétences sont essentielles dans un monde de plus en plus digitalisé.

Vers une posture pédagogique renouvelée

Pour que l’ENI devienne un véritable levier d’apprentissage actif, il est essentiel que son intégration s’accompagne d’un changement de posture de l’enseignant. Celui-ci n’est plus seulement un transmetteur de savoirs, mais un guide qui facilite les apprentissages plutôt que de tout centraliser. Il valorise la participation des élèves en les invitant à l’écran, les incitant à annoter ou encore à participer à des jeux éducatifs. L’enseignant adapte ses méthodes pédagogiques en fonction des besoins des élèves. Utilisé dans cette optique, l’ENI peut favoriser des pratiques différenciées, des projets en petits groupes, ou encore des évaluations interactives en temps réel. Il devient alors un véritable outil technologique au service d’une pédagogie active, participative et inclusive.

Les fondements de la pédagogie active

La pédagogie active regroupe un ensemble de méthodes qui ont toutes pour objectif de placer l’élève au centre du processus d’apprentissage. La pédagogie active valorise la manipulation concrète, où les élèves expérimentent et testent leurs hypothèses dans des situations réelles. La collaboration joue également un rôle important, car travailler en groupe permet d’échanger, de confronter des idées et de construire ensemble de nouvelles connaissances.

Enfin, la pédagogie active encourage l’autonomie, en incitant les élèves à prendre des initiatives, à faire des choix personnels et à gérer leurs ressources et leur temps. Dans ce cadre, le rôle de l’enseignant change pour devenir celui d’un accompagnateur.

Courants pédagogiques concernés

Plusieurs méthodes pédagogiques aident à rendre la pédagogie active efficace. Par exemple, le socio-constructivisme montre que les élèves apprennent mieux en discutant et en travaillant avec les autres. Quant à l’apprentissage par projet, il consiste à faire réaliser aux élèves une tâche concrète, qui leur permet d’apprendre plusieurs choses en même temps. Enfin, il y a la classe inversée qui change l’ordre habituel des cours : les élèves regardent des vidéos ou lisent des leçons à la maison, puis en classe ils font des exercices, discutent et résolvent des problèmes avec l’enseignant.

Objectifs de la pédagogie active

La pédagogie active a plusieurs objectifs importants. D’abord, elle aide les élèves à développer leur esprit critique, en les encourageant à réfléchir, à poser des questions, à comparer des idées et à expliquer ce qu’ils ont compris. Elle permet aussi de rendre les élèves plus motivés et plus attentifs, car ils participent activement à leur apprentissage. Enfin, cette méthode rend les leçons plus claires et utiles pour les élèves, ce qui les aide à mieux retenir ce qu’ils apprennent.

Usages concrets de l’ENI dans une pédagogie active

ENI participation élèves

Une pédagogie active renforcée par l’ENI pour des élèves plus impliqués

Pour favoriser la participation des élèves

Dans une salle de classe animée, l’écran numérique interactif devient le cœur de l’action pédagogique. L’enseignant lance un quiz avec Kahoot, Mentimeter ou Wooclap : en quelques instants, les élèves répondent depuis leurs tablettes ou smartphones. Les résultats s’affichent en direct sur l’écran interactif, déclenchant rires, discussions et analyses collectives. Apprendre devient un jeu.

Puis, c’est au tour d’un nuage de mots de se former en temps réel, à partir des idées envoyées par les élèves. Les termes importants grossissent, les échanges s’animent : la classe construit ensemble un vocabulaire commun.

Un peu plus tard, des élèves s’approchent de l’écran interactif. Avec un doigt ou un stylet, ils entourent des mots, complètent un schéma, relient des notions sur une carte mentale. L’écran devient un espace d’expression, de manipulation et de réflexion partagée.

L’ENI ne diffuse pas seulement du contenu, il transforme la classe en un lieu d’apprentissage actif, interactif et collaboratif.

Pour renforcer le travail collaboratif

En classe, les élèves, répartis en petits groupes, travaillent sur un projet commun. Autour d’eux, tablettes et ordinateurs s’activent. Sur l’écran numérique interactif s’affiche un tableau collaboratif Whiteboard, partagé par tous. Chaque groupe y ajoute ses idées, ses images, ses recherches, visibles en temps réel. Les élèves discutent, s’organisent, se répartissent les tâches. Chacun a un rôle, chacun a une voix.

Vient le moment de la restitution. L’écran interactif devient une scène : les productions s’affichent, les élèves présentent, argumentent, répondent aux questions. Grâce au tableau blanc numérique, leurs créations prennent vie et captivent l’attention de leurs camarades. La discussion devient collective.

Tout au long de l’activité, l’ENI agit comme un pont : il relie les idées, les efforts et les élèves entre eux. Sur les écrans interactifs Easypitch, le logiciel UboardMate CC simplifie l’accès à ces outils, permettant d’annoter, d’ajouter des éléments, de construire ensemble. En quelques gestes, la classe devient un espace de création, de coopération et de réflexion partagée.

Découvrez dans ce dossier différents usages du logiciel UboardMate CC de la maternelle au secondaire :

Pour différencier les apprentissages

Dans une classe organisée en ateliers, chacun avance à son rythme. À un coin de la salle, des élèves travaillent en autonomie sur l’écran numérique interactif. Une vidéo explicative pour les uns, un exercice interactif pour les autres, une consigne différenciée adaptée à leur niveau : tout est là, accessible d’un simple toucher. L’écran devient un compagnon d’apprentissage, capable de guider sans remplacer l’enseignant.

Pendant ce temps, un autre groupe échange directement avec l’enseignant, tandis qu’un troisième consulte un enregistrement audio projeté sur l’ENI. Chaque élève y trouve sa voie : certains apprennent en écoutant, d’autres en observant, d’autres encore en manipulant.

Grâce à l’ENI, les supports se diversifient, les consignes s’adaptent, les parcours se personnalisent. L’enseignant peut afficher plusieurs niveaux de difficulté, proposer des activités complémentaires ou offrir des temps de remédiation ciblée. L’écran interactif ne fait pas tout, mais il rend possible une gestion fluide et équitable des différences, en donnant à chacun les moyens de progresser à son rythme.

Pour stimuler la créativité et l’autonomie

En classe, l’écran numérique interactif devient le déclencheur de l’imagination. Des élèves dessinent, conçoivent des jeux, créent des exercices interactifs avec UboardMate CC : leurs idées prennent forme directement sur l’écran. Loin de suivre passivement, ils deviennent concepteurs, auteurs et inventeurs.

L’enseignant propose ensuite un projet : créer une capsule vidéo. Par petits groupes, les élèves écrivent un script, s’entraînent, filment une interview ou expliquent une notion. L’ENI les guide à chaque étape : consignes, exemples, brainstorming collectif… tout est centralisé. L’autonomie s’installe naturellement, portée par la fierté de créer quelque chose de personnel.

Et lorsque la classe se retrouve en mode inversé, l’écran joue un nouveau rôle : les productions des élèves s’affichent, leurs réponses sont analysées en groupe, les échanges fusent. Chacun apprend de l’autre, les erreurs deviennent des tremplins. L’ENI ne donne pas simplement accès au savoir, il libère la parole, stimule l’initiative et valorise l’engagement de chacun.

 

 

 

 

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    1. Bonjour Kenza

      Des activités qui fonctionnent bien sont celles de dénombrement (identifier des techniques pour ne pas compter deux fois et ne pas oublier des objets).
      Celles de comparaisons de quantité.
      Celles de classement.
      Celles de dessins des nombres.

      Pour la quasi-totalité de ces activités, il suffit d’utiliser le TBIciel (logiciel du TBI).

      Vous placez des images d’objets, éventuellement en mode « clonage à l’infini » quand il en faut plusieurs et que les enfants peuvent ainsi piocher.

      Faîtes des trucs simples et surtout qui permettent de faire du langage avec. En général les logiciels qui valident les réponses ne sont pas très intéressants, car ils « volent » la discussion.
      Vous pouvez lorsqu’un enfant a fait une activité, demander l’avis de ces pairs, faire justifier les remarques… En un mot, créer de l’interactivité entre les élèves au service de la construction du nombre.

      Bien cordialement,

  1. Je suis enseignante dans un ITEP. Nous accueillons des enfants avec des troubles du comportement. Nos salles ne sont pas bien équipées (1 ordinateur fixe par classe). L’équipe pédagogique aimerait beaucoup pouvoir être équipé en TBI mais nous nous interrogeons sur les financements. Quelle fondation ou autre financeur pourraient prendre les frais d’un tel projet ? Comment faire cette demande de financement ?

    1. Bonjour Madame Hébert

      La plupart des ITEP sont sous un statut privé. Ils sont financés par l’assurance maladie et l’éducation nationale et souvent les collectivités territoriales, notamment les conseils départementaux.
      La partie assurance maladie peut être mobilisée autour d’un projet de motricité, rééducation…
      La partie éducation nationale peut être demandée auprès du rectorat (Mission TICE) pour ce qui concerne l’enseignement, mais c’est plus exceptionnel.
      Les collectivités territoriales aient souvent. Par exemple, la Corrèze a équipé ses ITEP et autres centres relevant de l’ASH en tableaux interactifs. Vous pouvez vous rapprocher de votre collectivité de référence pour tâter le terrain.
      La difficulté est que si vous êtes une structure privée (même à but non lucratif) est qu’il vous faudra convaincre et donc constituer un dossier expliquant les bénéfices attendus des dispositifs.
      Ces équipements sont très efficaces dans de nombreux troubles, comme l’autisme, les troubles de l’attention et de nombreuses pathologies qui relèvent de l’ITEP.
      Comme les groupes sont relativement peu nombreux, un écran interactif de 65 pouces devrait suffire. Il est suffisamment grand pour faciliter la motricité fine et sa taille plus modeste nécessitera un budget moins conséquent. De plus, un modèle beaucoup plus grand (80 pouces, par exemple), risque de s’avérer trop grand pour des utilisateurs ayant des difficultés motrices ou d’attention, car l’utilisateur peut avoir plus de mal à intégrer la totalité du contenu affiché si c’est trop grand.
      Je vous conseille un écran interactif, plutôt qu’un système à vidéoprojecteur, car c’est silencieux et moins fragile, tout en étant plus facile à utiliser (pas de calibrage, plus facile à déplacer si souhaité, meilleure lisibilité, pas de dégagement de chaleur, pas d’ombre portée…). C’est un peu plus cher à l’achat, mais en budget de fonctionnement, c’est rapidement amorti (pas de lampe à changer, consommation électrique moindre). Par ailleurs, comme c’est plus rapide et simple à mettre en œuvre, on constate qu’on l’utilise encore plus, car on hésite parfois à mettre en fonction un système avec vidéoprojecteur pour une utilisation brève.

      Bien cordialement,

  1. pouvez-vous m’aider a realiser mon projet de tablette educative a base de vos logiciel mais avec notre propre programme scolaire tchadien?

    1. Bonjour

      Kahoot peut être utilisé pour réaliser des questionnaires sur n’importe quel sujet. Vous pouvez donc l’adapter à votre programme scolaire.

      Je ne pense pas qu’il existe un site de mutualisation de questions pour Kahoot adapté au Tchad, mais peut-être pouvez-vous prendre cette initiative avec certains de vos collègues.

      Bien cordialement,

  1. Bonjour,
    J’ai un *.flipchart sous ActivInspire que je voudrais partager avec les parents de mes élèves. Comment faire avec ClassFlow ?

    1. Bonjour

      La première étape est d’importer le document ActivInspire dans ClassFlow.
      Ensuite vous partagez le document en envoyant l’URL à vos élèves (rajouter /student à l’URL).
      Pour les parents plus spécifiquement, la démarche la plus simple me semble de convertir le document en PDF, cela facilitera la lecture par les parents qui ne sont peut être pas familiarisés avec ClassFlow.

      Bien cordialement

  1. Bonjour, Professeur des écoles en maternelle je souhaite demander en investissement un écran tactile interactif pour ma classe et toute l’école. J’aurais besoin d’un devis à proposer à la mairie.
    Après quelques lectures sur internet, je pense qu’un écran correspond mieux à nos attentes qu’un TNI ou un VNI mais peut-être pourrez-vous me le confirmer ou pas?
    Notre écran doit être suffisamment grand pour remplacer un tableau blanc.
    Il doit pouvoir être sur un support très stable (utilisation par les jeunes enfants dans la classe) , sur roulettes pour être déplacé dans les classes, sur support réglable en hauteur pour être adapté à la taille des élèves de la PS à la GS et même assez haut pour remplacer une télé dans un préau.
    Il doit pouvoir être autonome (avec seulement un clé usb contenant ce qu’on veut projeter) sans qu’on soit obligé d’y relier un ordinateur. Il doit pouvoir contenir des haut-parleurs intégrés par exemple. Mais j’aimerais aussi pouvoir y relier mon ordinateur portable si besoin.
    Il doit pouvoir être utilisé dans les classes même quand il y a beaucoup de soleil (contrairement au VNI que nous avons à l’école et qui nécessite de travailler dans un dortoir volets fermés).
    Il doit pouvoir être utilisé avec le doigt par les enfants… donc une surface peut-être mate plutôt que brillante?
    Je voudrais l’utiliser en créant moi-même mes exercices et aussi utiliser des jeux à disposition des enseignants sur internet et je ne sais pas s’il y a des différences entre les matériels que vous proposez, si on est contraint d’utiliser un seul logiciel précis fourni avec l’appareil ou pas?
    Enfin, si nous pouvons privilégier du matériel et logiciels français, ce serait mieux.
    Avez-vous des configurations à nous proposer avec les prix pour que nous puissions faire notre demande d’investissement (à renvoyer impérativement avant le 1er septembre en mairie)?
    Je vous remercie
    Ghislaine FAVIER

    1. Bonjour Ghislaine

      Je vois que vous avez lu avec attention nos dossiers.

      Effectivement, l’écran interactif est aujourd’hui le meilleur choix possible pour l’enseignement pour toutes les qualités que vous avez souligné.

      Les différences entre les différents modèles concernent l’ergonomie, le logiciel livré avec l’écran… Toutes les solutions sont adaptées à un travail en classe, ce qui pourra orienter votre choix sont les solutions adoptées par les collègues d’autres établissements avec qui vous travaillez (commune, circonscription, correspondants…). Il existe cependant des passerelles permettant de convertir de façon plus ou moins respectueuse les documents.

      Vous pouvez utiliser le logiciel de votre choix, même si un logiciel est fourni avec le matériel.

      http://www4.ac-nancy-metz.fr/tice57/spip.php?article179 Open Board et Open Sankore sont des logiciels français gratuits pour l’enseignement. Vous pouvez les utiliser quelque soit la marque de votre équipement.

      La surface de l’écran doit être finement dépolie pour que les doigts glissent facilement dessus. Ce n’est pas comme avec les tableuax interactifs utilisés avec des vidéoprojecteurs où la surface doit être mate pour éviter le point chaud du projecteur.

      Un écran interactif peut s’utiliser avec les volets ouverts. Évitez juste le soleil direct sur sa surface.

      La plupart des écrans comprennent un ordinateur Android intégré permettant de lire le contenu de la clef USB et bien sûr, tous possèdent une ou plusieurs entrées pour brancher un ordinateur.

      Ils sont aussi des enceintes incorporées, suffisamment puissantes et qualitative pour ne pas nécessité d’autres système de sonorisation (ce qui n’est pas le cas des VNI dont la puissance et la qualité son limités par le rsique de vibration qui pourrait endommager la lampe).

      Bien cordialement

  1. Réaliser des traçages graphiques sur feuilles avec instruments de traçage.Merci

    Bonjour Lahoucine

    Le site étant dédié aux tableaux et écran interactifs, je vous répondrai selon cette optique.

    1) La feuille, cela peut être le fond d’écran. On peut utiliser un fond quadrillé, millimétré ou de structure plus complexe. Certains de ces éléments sont inclus dans la galerie des logiciels d’écrans interactifs, mais vous pouvez réaliser les vôtres en les dessinant ou en scannant des supports papiers existants. Dans le logiciel ActivInspire il y a un module permettant de réaliser ses quadrillages sur mesure.

    2) Les logiciels d’écran interactif comprennent en général des outils de traçage, règle, équerre, rapporteur, compas… Activinspire comporte ces outils. Si votre logiciel n’en est pas pourvu, vous pouvez utiliser des utilitaires comme instrumenpoche (https://instrumenpoche.sesamath.net/).

    La question de l’échelle est intéressante à envisager. L’image sur l’écran interactif n’est pas à la même taille que les éléments sur papier ou sur un écran d’ordinateur. Il peut être difficile de comprendre qu’un segment de droite de 5 cm fait 30 cm sur le tableau. Mais cela n’est pas spécifique aux écrans interactifs. Avec un tableau blanc traditionnel, l’enseignant ne traçait pas une figure géométrique à l’échelle 1 car sinon, elle n’aurait pas été visible des élèves depuis leur place…

    1. Le site étant dédié aux tableaux et écran interactifs, je vous répondrai selon cette optique.

      1) La feuille, cela peut être le fond d’écran. On peut utiliser un fond quadrillé, millimétré ou de structure plus complexe. Certains de ces éléments sont inclus dans la galerie des logiciels d’écrans interactifs, mais vous pouvez réaliser les vôtres en les dessinant ou en scannant des supports papiers existants. Dans le logiciel ActivInspire il y a un module permettant de réaliser ses quadrillages sur mesure.

      2) Les logiciels d’écran interactif comprennent en général des outils de traçage, règle, équerre, rapporteur, compas… Activinspire comporte ces outils. Si votre logiciel n’en est pas pourvu, vous pouvez utiliser des utilitaires comme instrumenpoche (https://instrumenpoche.sesamath.net/).

      La question de l’échelle est intéressante à envisager. L’image sur l’écran interactif n’est pas à la même taille que les éléments sur papier ou sur un écran d’ordinateur. Il peut être difficile de comprendre qu’un segment de droite de 5 cm fait 30 cm sur le tableau. Mais cela n’est pas spécifique aux écrans interactifs. Avec un tableau blanc traditionnel, l’enseignant ne traçait pas une figure géométrique à l’échelle 1 car sinon, elle n’aurait pas été visible des élèves depuis leur place…

    1. Bonjour C’est une vaste question.
      1) Les logiciels qui sont faits pour être utilisés avec une souris sont généralement utilisables sur un TBI, par exemple Google Earth, ArtRage et autres..
      2) Le logiciel livré avec votre TBI est en général adapté pour faire la tour de contrôle et être la mémoire de vos activités. Vérifiez sur le site du constructeur.
      3) Des logiciels du type de Microsoft OneNote peuvent être utilisés.

      Vous trouverez sur notre site de nombreux articles sur l’utilisation de ces différents logiciels.

      Vous pouvez préciser votre usage (enseignement, réunions…) et la marque de votre matériel pour nous permettre de vous donner d’autres précisions.

      Bien cordialement

  1. Bonjour,
    Nous projetons actuellement sur un grand mur blanc pour nos réunions et je recherche une solution intelligente pour nous permettre d’être plus interactif et connecté.

    1. Bonjour

      Il existe plusieurs possibilités pour répondre à votre besoin.
      Le plus économique serait d’ajouter une barre Mimio sur la gauche de votre mur de projection, ce qui vous permettrait de commander la projection avec le stylet.
      Cela n’est valable que si le mur est bien lisse et vous n’aurez la possibilité de travailler qu’avec un seul stylet.

      Vous pouvez utiliser un tableau interactif. Dans ce cas, il vous faudra a minima acheter un tableau que vous fixerez au mur. l’idéal est que le projecteur soit lui fixé au plafond pour que les éléments restent fixes entre eux. La plupart des tableaux interactifs permettent l’utilisation du doigt et/ou du stylet et sont multiutilisateurs.

      Je ne vous conseille pas le vidéoprojecteur interactif car il sera comparable à la solution Mimio pour un coût bien supérieur.

      L’idéal dans votre cas serait d’utiliser un écran interactif. Vous aurez ainsi une surface d’affichage optimisée, la possibilité d’intervenir à plusieurs, une mise en route instantanée, pas le bruit de la ventilation du projecteur, la possibilité de régler facilement en hauteur le dispositif et c’est le seul système qui permet de façon pratique une mobilité s’il est fixé sur un pied à roulette.

      Cette solution vous évite de plus les inconvénients de la calibration qui doit se faire à chaque fois qu’un élément change. L’écran interactif est donc toujours immédiatement opérationnel.

      Les solutions logicielles voire l’électronique emparquée dans ces écrans permettent en outre de collaborer en permettant l’intervention depuis des tablettes ou smartphones, voire à distance.

  1. Enseignante en petite section, je souhaiterais avoir un tbi dans ma classe mais pour ce faire je dois monter un projet…Je ne sais pas trop par quel bout le prendre et n’ai pas en tête un projet spécifique.
    Auriez-vous des exemples de projets particuliers sur lesquels je pourrai m’appuyer pour motiver et argumenter ma demande ?
    Avec tous mes remerciements

    1. Bonjour

      Vous trouverez facilement dans un moteur de recherche des exemples d’équipement réussis en maternelle.
      Parmi les arguments que vous pouvez mettre en avant :
      Langage (c’est un outil qui permet de s’interroger, d’interroger, argumenter…).
      Analyse de documents graphiques (lecture d’image), d’albums de littérature jeunesse…
      Motricité fine (possibilité de faire des tracés graphiques de grandes dimensions qui seront ensuite reproduits sur papier en taille plus réduite)
      Création artistique associé avec un logiciel de peinture, c’est très motivant.
      Enrichissement des moments en commun (c’est l’outil idéal pour les rituels et les rassemblements).
      Liste, loin d’être exhaustive.

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