Témoignage d’un étudiant, la classe inversée dans l’enseignement supérieur en France

etna

 

Retour d’expérience de la classe inversée

Frédéric : Je suis avec Lovine Ramkurrun élève en première année à l’ETNA (http://www.etna-alternance.net/), qui fait des méthodes pédagogiques assez novatrices et je m’apprête à le questionner sur les particularités de ce qu’on peut appeler : « l’enseignement par projet », je crois que c’est comme ça que ça s’appelle. C’est bien comme ça qu’on définit les méthodes pédagogiques à l’ETNA ou on le décrit autrement?

Lovine : C’est bien comme ça qu’on le décrit, c’est-à-dire qu’on a pas mal de projets en fait dès le commencement de l’école. Donc, on a vraiment que des projets, on a des cours par vidéo et par la suite, dans la journée même, on a des projets à faire et à rendre au soir avant une certaine heure.

Frédéric : Est-ce que vous avez quelques cours classiques. On va dire, donc, avec un professeur, un tableau et puis des élèves qui écoutent pendant un certain temps?

Lovine : Alors, on a des cours classiques mais seulement pour des cours de rattrapage, pour l’anglais et pour le réseau, si on a du mal avec. Mais on a vraiment des cours avec des professeurs que quand on a des rattrapages.

Il n’y a vraiment pas de réels cours pour terminer un projet, enfin, tout est par vidéo.

Frédéric: Et donc ces vidéos, elles sont sur un intranet ou elles sont directement sur des sites publics?

Lovine: Alors, les vidéos sont sur l’intranet, il est précisé au début de la vidéo quand le partage est interdit. Donc c’est seulement pour les étudiants à l’ETNA.

Frédéric : Et donc il y a des contenus qui sont propres à l’ETNA?

Lovine : C’est cela, ce sont des professeurs de l’ETNA qui tournent les vidéos et qui, par la suite, sont disponibles à l’ETNA quand on a un problème, les professeurs sont là, quand on a un souci.

Frédéric : Et concrètement à quel moment vous regardez ces vidéos? Est-ce que c’est tout le monde regarde les vidéos en même temps? Ou vous avez un accès libre aux vidéos et vous organisez de votre emploi du temps?

Lovine : On est assez libre en soi, c’est-à-dire que quand on arrive, on ne se lance pas forcément pas de suite dans les vidéos. Certaines personnes prennent un peu leur temps, font leur routine quotidienne, boivent leur café, ouvrent sur leur site. Et par la suite, après, ils regardent les vidéos et ils font leur pause déjeuner. Concernant les vidéos, on est un peu obligé de les regarder, sinon, on aura beaucoup de mal à faire le projet, le projet du jour.

Frédéric : Donc, vous êtes un peu en situation de temps assez réduit, c’est ça? Vos projets durent combien de temps?

Lovine : Alors, ça dépend des projets, si on peut dire comme ça, ou de l’exercice. Alors, ceux de la journée, c’est plutôt des exercices. Par la suite, on a des projets qui peuvent durer disons, alors ça dépend vraiment, pendant la piscine*, le projet pouvait durer sur deux jours maximum quand on avait du retard. Sinon, pour les grands projets, on avait, pour les moyens projets, on va les faire en avance, les moyens projets, on avait à peu près disons une semaine, deux semaines. Là, on est sur un projet du web, un site social, c’est à peu près quelques jours. Et on a,  à peu près, ça  a commencé en Mars et il faut le rendre en Mai.

Frédéric : Et combien de temps dure ces vidéos, explicitement?

Lovine : En fait, ça dépend vraiment du cours, si c’est celui du réseau, on va avoir tout le suivi pour voir comment on va configurer ces machines et si c’est de la programmation, cela va partir  de A à Z suivant ce qu’on va devoir utiliser dans nos exercices.

Cela peut prendre entre 20 et 50 minutes, voilà.

Frédéric : Et ces vidéos, si connait bien le sujet, est-ce qu’on peut aller directement à un moment de la vidéo où il y  a quelques notions qu’on ne connait pas, est-ce qu’ont peut pointer exactement les endroits sur lesquels on veut prêter attention?

Lovine : Alors, oui, on peut très bien avancer sur la vidéo, je veux dire qu’on n’est pas obligé de la regarder entièrement surtout si on connait par exemple, l’en-tête parfaitement. Mais, après, il n’y a pas vraiment de sommaire de la vidéo, on ne peut pas savoir où aller exactement pour vraiment faire petit bout par petit bout.

Frédéric : Echantillonner, on va dire.

Lovine : Echantillonner, c’est ça.

Frédéric : Est-ce qu’on vous fournit un support qui est associé à la vidéo ; son script, on va dire quelque chose qui ressemble plus à effectivement, à un document écrit?

Lovine : Alors, parfois oui. Quand la vidéo est assez longue, on a un pdf. Un document qui reprend les notions importantes du langage de programmation, les notions qu’on aura besoin dans l’exercice du jour, enfin.

Frédéric : Les gens qui ont préparé la vidéo, ils sont accessibles, ils sont disponibles? Alors comment est-ce que vous vous adressez à eux, ils sont là physiquement ou vous leur envoyez un courriel?

Lovine : Alors, ils sont là physiquement, le jour de l’exercice, ils sont là, ils sont toujours là. Après, comme on est beaucoup d’élèves, ils vont un petit peu consacrer leur temps à ces élèves, mais ils sont là. Et puis, ils sont aussi disponibles hors ETNA c’est-à-dire on peut très bien leur envoyer un mail et ils vont répondre assez rapidement.

Frédéric : En gros, ce sont des professeurs mais ils interviennent différemment si je comprends bien?

Lovine : C’est cela oui, c’est exactement cela et parfois ces professeurs sont aussi des étudiants eux-mêmes, qui sont un spécialisés dans certains domaines où ils peuvent faire ce type de vidéo. Ce sont  les étudiants en fait qui se sont formés auprès de l’ETNA.

Frédéric : Et les vidéos, elles se présentent sous des formes variées?  Est-ce que les gens qui les créent, les professeurs ont une certaine latitude, ou est-ce qu’elles se présentent à peu près toujours de la même façon?

Lovine : Ils ont une certaine latitude ; mais il y a un format unique sur un point c’est-à-dire qu’on a toujours la personne qui tourne la vidéo, dans un petit coin de la vidéo, on  le voit toujours, ça, ça ne change pas. On voit toujours en fait la tête de la personne.

Frédéric : D’accord, donc il y a sans doute un outil qui est utilisé pour faire toutes les vidéos alors?

Lovine : C’est cela oui.

Frédéric : Et cet outil, tu connais?

Lovine : Pas du tout.

Frédéric : Et est-ce que la vidéo inclut des questions qui permettent à l’élève de vérifier si il a bien compris les choses?

Lovine : Non.

Frédéric : Il n’y a pas d’interactivité?

Lovine : Pas du tout. Après, les exercices servent justement à tester si on a compris.

Frédéric : Et donc les exercices sont corrigés par la personne qui a créé les vidéos ou cela peut-être un autre professeur?

Lovine : Non, pas du tout, ce qui se passe c’est qu’une fois les exercices terminés, il y a un système automatique qui vérifie les travaux. Je crois que c’est comme ça à l’ETNA et à l’EPITEC, c’est la Moulinette*, c’est-à-dire qu’une fois qu’on a terminé notre partie, on envoie notre programme, notre fichier en upload par SVN. La Moulinette est lancée, cela récupère le fichier, cela teste et cela donne une note ; c’est automatique.

Frédéric : Ok. Et donc, les professeurs, finalement sont détachés de la problématique correction, si je comprends bien?

Lovine : Oui, exactement.

Frédéric : Est-ce que tu penses que cette méthode s’applique à d’autres écoles, est-ce que tu en as entendu parler ou à d’autres matières?

Lovine : Non, on est pratiquement les seuls, ce n’est vraiment que pour EPITEC et ETNA. Les autres écoles, c’est le professeur, ce n’est pas vraiment le même principe, ce n’est pas le principe de projet, qu’on a toujours à faire.

Frédéric : C’est assez innovant.

Lovine : On peut dire ça.

Frédéric : Est-ce que c’est partagé par d’autres écoles du groupe IONIS, ces méthodes?

Lovine : Je ne sais pas du tout.

Frédéric : Tu vois des choses à ajouter?

Lovine : Le principe de la Moulinette, c’est la vraie problématique, mine de rien. C’est-à-dire qu’il y a un système qui vérifie si on a respecté une norme, et on peut perdre beaucoup de points même si on a bien répondu à notre exercice.

La Moulinette renvoie le résultat attendu, c’est juste pour un problème de syntaxe en fait, ça peut faire perdre beaucoup de temps, bon ça oblige un peu à respecter la norme mais cela peut être problématique.

Et puis, disons que parfois la moulinette fait subir à nos programmes des tests qui ne sont pas forcément ceux à quoi on s’attendait à recevoir du coup, le programme se fait jeter.

Frédéric : Brutalement.

Lovine : Brutalement, oui. Il faut rapidement corriger avant la fin de la journée sinon c’est zéro.

Frédéric : On a quand même la possibilité de finalement tester la Moulinette avec son programme plusieurs fois, c’est ça? On a combien de chances, on a combien de minutes?

Lovine : Cela dépend vraiment de l’humeur de ceux qui lancent la  Moulinette, enfin, je ne sais pas. Mais parfois, ils lancent deux fois par jour, je me rappelle au début de la piscine* on avait une à 15h30. Ensuite, on avait une autre vers 17h30, donc on avait très peu de temps pour corriger nos programmes, soit deux heures.

Et ensuite, la dernière était pour 23h. Parfois, il n’y a qu’un seul envoi à la Moulinette.

Frédéric : D’accord, ce n’est pas forcément la règle.

Lovine : Juste celle de 23 h, on était sûr qu’elle avait lieu.

Frédéric : D’accord. Et pendant les périodes de piscine alors, vous dormez sur place?               

Lovine : Non,  pas à l’ETNA parce qu’on ne peut pas dormir sur place, mais si on ne peut pas rentrer chez soi, on pouvait aller au Kremlin Bicêtre à l’EPITEC qui était toujours ouverte. Mais l’ETNA fermait à une certaine heure.

Frédéric : A quelle heure?

Lovine : Ça dépend à quelle heure partait ceux qui étaient là et qui pouvaient fermer l’ETNA. Puisque j’ai déjà entendu  en fait qu’il y avait qui restaient jusqu’à minuit. Du coup, ça dépend vraiment.

Frédéric : Et toi-même, tu n’as pas fait la fin de soirée.

Lovine : Non,  c’est un peu trop pour les gens qui habitent loin.

Frédéric : Oui, je vois.

Lovine : Surtout que le lendemain il fallait revenir assez tôt.

Frédéric : D’accord ok, à savoir, c’est à 7 heures?

Lovine : Non, c’était 8 heures ou 9 heures.

Frédéric : Et ce que tu appelles la Moulinette, est elle aussi utilisée pour les projets à plus grande échéance?

Lovine : Pour la correction des grands projets, une fois qu’on a terminé la piscine*, il n’y a pas de Moulinette, c’est-à-dire que c’est vraiment les professeurs qui corrigent après.

Frédéric : Ok.

Lovine : On a un créneau à réserver, on va présenter notre programme, les professeurs regardent un peu si cela fonctionne, ils regardent la qualité du code ; et enfin ils notent.

Frédéric : D’accord,  tu as d’autres choses à ajouter?

Lovine : Non.

Frédéric : Parfait, merci beaucoup.

Lovine : Cela m’a fait plaisir.

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    1. Bonjour Kenza

      Des activités qui fonctionnent bien sont celles de dénombrement (identifier des techniques pour ne pas compter deux fois et ne pas oublier des objets).
      Celles de comparaisons de quantité.
      Celles de classement.
      Celles de dessins des nombres.

      Pour la quasi-totalité de ces activités, il suffit d’utiliser le TBIciel (logiciel du TBI).

      Vous placez des images d’objets, éventuellement en mode « clonage à l’infini » quand il en faut plusieurs et que les enfants peuvent ainsi piocher.

      Faîtes des trucs simples et surtout qui permettent de faire du langage avec. En général les logiciels qui valident les réponses ne sont pas très intéressants, car ils « volent » la discussion.
      Vous pouvez lorsqu’un enfant a fait une activité, demander l’avis de ces pairs, faire justifier les remarques… En un mot, créer de l’interactivité entre les élèves au service de la construction du nombre.

      Bien cordialement,

  1. Je suis enseignante dans un ITEP. Nous accueillons des enfants avec des troubles du comportement. Nos salles ne sont pas bien équipées (1 ordinateur fixe par classe). L’équipe pédagogique aimerait beaucoup pouvoir être équipé en TBI mais nous nous interrogeons sur les financements. Quelle fondation ou autre financeur pourraient prendre les frais d’un tel projet ? Comment faire cette demande de financement ?

    1. Bonjour Madame Hébert

      La plupart des ITEP sont sous un statut privé. Ils sont financés par l’assurance maladie et l’éducation nationale et souvent les collectivités territoriales, notamment les conseils départementaux.
      La partie assurance maladie peut être mobilisée autour d’un projet de motricité, rééducation…
      La partie éducation nationale peut être demandée auprès du rectorat (Mission TICE) pour ce qui concerne l’enseignement, mais c’est plus exceptionnel.
      Les collectivités territoriales aient souvent. Par exemple, la Corrèze a équipé ses ITEP et autres centres relevant de l’ASH en tableaux interactifs. Vous pouvez vous rapprocher de votre collectivité de référence pour tâter le terrain.
      La difficulté est que si vous êtes une structure privée (même à but non lucratif) est qu’il vous faudra convaincre et donc constituer un dossier expliquant les bénéfices attendus des dispositifs.
      Ces équipements sont très efficaces dans de nombreux troubles, comme l’autisme, les troubles de l’attention et de nombreuses pathologies qui relèvent de l’ITEP.
      Comme les groupes sont relativement peu nombreux, un écran interactif de 65 pouces devrait suffire. Il est suffisamment grand pour faciliter la motricité fine et sa taille plus modeste nécessitera un budget moins conséquent. De plus, un modèle beaucoup plus grand (80 pouces, par exemple), risque de s’avérer trop grand pour des utilisateurs ayant des difficultés motrices ou d’attention, car l’utilisateur peut avoir plus de mal à intégrer la totalité du contenu affiché si c’est trop grand.
      Je vous conseille un écran interactif, plutôt qu’un système à vidéoprojecteur, car c’est silencieux et moins fragile, tout en étant plus facile à utiliser (pas de calibrage, plus facile à déplacer si souhaité, meilleure lisibilité, pas de dégagement de chaleur, pas d’ombre portée…). C’est un peu plus cher à l’achat, mais en budget de fonctionnement, c’est rapidement amorti (pas de lampe à changer, consommation électrique moindre). Par ailleurs, comme c’est plus rapide et simple à mettre en œuvre, on constate qu’on l’utilise encore plus, car on hésite parfois à mettre en fonction un système avec vidéoprojecteur pour une utilisation brève.

      Bien cordialement,

  1. pouvez-vous m’aider a realiser mon projet de tablette educative a base de vos logiciel mais avec notre propre programme scolaire tchadien?

    1. Bonjour

      Kahoot peut être utilisé pour réaliser des questionnaires sur n’importe quel sujet. Vous pouvez donc l’adapter à votre programme scolaire.

      Je ne pense pas qu’il existe un site de mutualisation de questions pour Kahoot adapté au Tchad, mais peut-être pouvez-vous prendre cette initiative avec certains de vos collègues.

      Bien cordialement,

  1. Bonjour,
    J’ai un *.flipchart sous ActivInspire que je voudrais partager avec les parents de mes élèves. Comment faire avec ClassFlow ?

    1. Bonjour

      La première étape est d’importer le document ActivInspire dans ClassFlow.
      Ensuite vous partagez le document en envoyant l’URL à vos élèves (rajouter /student à l’URL).
      Pour les parents plus spécifiquement, la démarche la plus simple me semble de convertir le document en PDF, cela facilitera la lecture par les parents qui ne sont peut être pas familiarisés avec ClassFlow.

      Bien cordialement

  1. Bonjour, Professeur des écoles en maternelle je souhaite demander en investissement un écran tactile interactif pour ma classe et toute l’école. J’aurais besoin d’un devis à proposer à la mairie.
    Après quelques lectures sur internet, je pense qu’un écran correspond mieux à nos attentes qu’un TNI ou un VNI mais peut-être pourrez-vous me le confirmer ou pas?
    Notre écran doit être suffisamment grand pour remplacer un tableau blanc.
    Il doit pouvoir être sur un support très stable (utilisation par les jeunes enfants dans la classe) , sur roulettes pour être déplacé dans les classes, sur support réglable en hauteur pour être adapté à la taille des élèves de la PS à la GS et même assez haut pour remplacer une télé dans un préau.
    Il doit pouvoir être autonome (avec seulement un clé usb contenant ce qu’on veut projeter) sans qu’on soit obligé d’y relier un ordinateur. Il doit pouvoir contenir des haut-parleurs intégrés par exemple. Mais j’aimerais aussi pouvoir y relier mon ordinateur portable si besoin.
    Il doit pouvoir être utilisé dans les classes même quand il y a beaucoup de soleil (contrairement au VNI que nous avons à l’école et qui nécessite de travailler dans un dortoir volets fermés).
    Il doit pouvoir être utilisé avec le doigt par les enfants… donc une surface peut-être mate plutôt que brillante?
    Je voudrais l’utiliser en créant moi-même mes exercices et aussi utiliser des jeux à disposition des enseignants sur internet et je ne sais pas s’il y a des différences entre les matériels que vous proposez, si on est contraint d’utiliser un seul logiciel précis fourni avec l’appareil ou pas?
    Enfin, si nous pouvons privilégier du matériel et logiciels français, ce serait mieux.
    Avez-vous des configurations à nous proposer avec les prix pour que nous puissions faire notre demande d’investissement (à renvoyer impérativement avant le 1er septembre en mairie)?
    Je vous remercie
    Ghislaine FAVIER

    1. Bonjour Ghislaine

      Je vois que vous avez lu avec attention nos dossiers.

      Effectivement, l’écran interactif est aujourd’hui le meilleur choix possible pour l’enseignement pour toutes les qualités que vous avez souligné.

      Les différences entre les différents modèles concernent l’ergonomie, le logiciel livré avec l’écran… Toutes les solutions sont adaptées à un travail en classe, ce qui pourra orienter votre choix sont les solutions adoptées par les collègues d’autres établissements avec qui vous travaillez (commune, circonscription, correspondants…). Il existe cependant des passerelles permettant de convertir de façon plus ou moins respectueuse les documents.

      Vous pouvez utiliser le logiciel de votre choix, même si un logiciel est fourni avec le matériel.

      http://www4.ac-nancy-metz.fr/tice57/spip.php?article179 Open Board et Open Sankore sont des logiciels français gratuits pour l’enseignement. Vous pouvez les utiliser quelque soit la marque de votre équipement.

      La surface de l’écran doit être finement dépolie pour que les doigts glissent facilement dessus. Ce n’est pas comme avec les tableuax interactifs utilisés avec des vidéoprojecteurs où la surface doit être mate pour éviter le point chaud du projecteur.

      Un écran interactif peut s’utiliser avec les volets ouverts. Évitez juste le soleil direct sur sa surface.

      La plupart des écrans comprennent un ordinateur Android intégré permettant de lire le contenu de la clef USB et bien sûr, tous possèdent une ou plusieurs entrées pour brancher un ordinateur.

      Ils sont aussi des enceintes incorporées, suffisamment puissantes et qualitative pour ne pas nécessité d’autres système de sonorisation (ce qui n’est pas le cas des VNI dont la puissance et la qualité son limités par le rsique de vibration qui pourrait endommager la lampe).

      Bien cordialement

  1. Réaliser des traçages graphiques sur feuilles avec instruments de traçage.Merci

    Bonjour Lahoucine

    Le site étant dédié aux tableaux et écran interactifs, je vous répondrai selon cette optique.

    1) La feuille, cela peut être le fond d’écran. On peut utiliser un fond quadrillé, millimétré ou de structure plus complexe. Certains de ces éléments sont inclus dans la galerie des logiciels d’écrans interactifs, mais vous pouvez réaliser les vôtres en les dessinant ou en scannant des supports papiers existants. Dans le logiciel ActivInspire il y a un module permettant de réaliser ses quadrillages sur mesure.

    2) Les logiciels d’écran interactif comprennent en général des outils de traçage, règle, équerre, rapporteur, compas… Activinspire comporte ces outils. Si votre logiciel n’en est pas pourvu, vous pouvez utiliser des utilitaires comme instrumenpoche (https://instrumenpoche.sesamath.net/).

    La question de l’échelle est intéressante à envisager. L’image sur l’écran interactif n’est pas à la même taille que les éléments sur papier ou sur un écran d’ordinateur. Il peut être difficile de comprendre qu’un segment de droite de 5 cm fait 30 cm sur le tableau. Mais cela n’est pas spécifique aux écrans interactifs. Avec un tableau blanc traditionnel, l’enseignant ne traçait pas une figure géométrique à l’échelle 1 car sinon, elle n’aurait pas été visible des élèves depuis leur place…

    1. Le site étant dédié aux tableaux et écran interactifs, je vous répondrai selon cette optique.

      1) La feuille, cela peut être le fond d’écran. On peut utiliser un fond quadrillé, millimétré ou de structure plus complexe. Certains de ces éléments sont inclus dans la galerie des logiciels d’écrans interactifs, mais vous pouvez réaliser les vôtres en les dessinant ou en scannant des supports papiers existants. Dans le logiciel ActivInspire il y a un module permettant de réaliser ses quadrillages sur mesure.

      2) Les logiciels d’écran interactif comprennent en général des outils de traçage, règle, équerre, rapporteur, compas… Activinspire comporte ces outils. Si votre logiciel n’en est pas pourvu, vous pouvez utiliser des utilitaires comme instrumenpoche (https://instrumenpoche.sesamath.net/).

      La question de l’échelle est intéressante à envisager. L’image sur l’écran interactif n’est pas à la même taille que les éléments sur papier ou sur un écran d’ordinateur. Il peut être difficile de comprendre qu’un segment de droite de 5 cm fait 30 cm sur le tableau. Mais cela n’est pas spécifique aux écrans interactifs. Avec un tableau blanc traditionnel, l’enseignant ne traçait pas une figure géométrique à l’échelle 1 car sinon, elle n’aurait pas été visible des élèves depuis leur place…

    1. Bonjour C’est une vaste question.
      1) Les logiciels qui sont faits pour être utilisés avec une souris sont généralement utilisables sur un TBI, par exemple Google Earth, ArtRage et autres..
      2) Le logiciel livré avec votre TBI est en général adapté pour faire la tour de contrôle et être la mémoire de vos activités. Vérifiez sur le site du constructeur.
      3) Des logiciels du type de Microsoft OneNote peuvent être utilisés.

      Vous trouverez sur notre site de nombreux articles sur l’utilisation de ces différents logiciels.

      Vous pouvez préciser votre usage (enseignement, réunions…) et la marque de votre matériel pour nous permettre de vous donner d’autres précisions.

      Bien cordialement

  1. Enseignante en petite section, je souhaiterais avoir un tbi dans ma classe mais pour ce faire je dois monter un projet…Je ne sais pas trop par quel bout le prendre et n’ai pas en tête un projet spécifique.
    Auriez-vous des exemples de projets particuliers sur lesquels je pourrai m’appuyer pour motiver et argumenter ma demande ?
    Avec tous mes remerciements

    1. Bonjour

      Vous trouverez facilement dans un moteur de recherche des exemples d’équipement réussis en maternelle.
      Parmi les arguments que vous pouvez mettre en avant :
      Langage (c’est un outil qui permet de s’interroger, d’interroger, argumenter…).
      Analyse de documents graphiques (lecture d’image), d’albums de littérature jeunesse…
      Motricité fine (possibilité de faire des tracés graphiques de grandes dimensions qui seront ensuite reproduits sur papier en taille plus réduite)
      Création artistique associé avec un logiciel de peinture, c’est très motivant.
      Enrichissement des moments en commun (c’est l’outil idéal pour les rituels et les rassemblements).
      Liste, loin d’être exhaustive.

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