Mon expérience en tant qu’élève avec le TBI et le vidéoprojecteur en milieu scolaire

Je m’appelle Chloé Dubois, j’ai douze ans, je suis en classe de 5ème et j’étudie dans un petit collège à Courbevoie. J’ai passé mon primaire dans l’école Ste-Géneviève de Courbevoie en centre-ville.

experience tbi Dans cet article, je vais vous faire part de mon expérience en tant qu’élève sur l’utilisation du tableau blanc interactif  TBI et  vidéoprojecteurs à l’école et en profiter pour vous raconter quelques anecdotes à ce sujet.

Mon expérience d’élève avec le tbi en primaire

Dans mon école primaire,  l’installation était récente et de bonne qualité, la majorité des installations ce sont faites durant mon année de CP dans le 11ème arrondissement de Paris. La qualité et l’entretien de ces vidéos projecteurs interactifs VPI ont permis à l’école de conserver ses équipements jusqu’à maintenant, cela fait donc environ sept ans que le matériel est en état de marche.

vpi en classe

A vrai dire, je n’ai pas beaucoup de choses à raconter sur mon année de CP car tout se passait bien et la professeure était bien formée à utiliser le vidéoprojecteur interactif. Je me souviens tout de même d’un cours qui portait sur les dangers de la maison (se brûler avec une casserole, s’électrocuter…) et pour cela, la maitresse avait utilisé un jeu pédagogique « P’tit Paul et les dangers de la maison » où l’on suivait la vie d’un petit bonhomme pour corriger ses erreurs. Tous les élèves ont alors adoré ce cours que nous avons trouvé plus ludique qu’un cours classique. J’ai même retenu certains conseils comme débrancher un câble de chargement que l’on n’utilise pas ou bien de faire attention à l’eau bouillante et aux objets coupants par exemple.

Activites CE2

En CE2, j’ai eu une nouvelle professeure. Elle savait se servir d’un ordinateur, l’école n’avait donc pas jugé utile de la former mais ce n’était pas une solution car elle n’avait donc pas beaucoup d’aisance devant le TBI et ne l’utilisait presque jamais. Le 20 mars 2015 (dernière éclipse lunaire totale), notre professeure nous proposa de regarder l’éclipse directement sur le TBI. Pendant que nous la regardions, l’éclipse ne semblait pas beaucoup bouger, en effet à défaut de réglage l’image était restée statique durant tout ce temps. Quand l’image fût rétablie, nous avions raté presque toute l’éclipse.

En CM1, la professeure avait trouvé une technique assez drôle pour s’autoriser une petite pause d’au moins un quart d’heure en fin de journée. Elle écrivait les devoirs du soir sur une page Word et nous laissait copier en silence. A cet âge, les élèves copient relativement lentement ce qui lui laissait le temps de corriger des copies ou se reposer.

En primaire j’ai vu deux cas de figure, des professeurs bien formés au TBI, ils transforment vraiment la dynamique du cours et réussissent à attirer notre attention et des professeurs mal formés au TBI. Ceux-ci n’apportent pas d’attractivité à leurs cours car ils n’utilisent ou utilisent mal le TBI.  

Mon expérience d’apprentissage avec le numérique au collège

En 6ème, nous n’avions pas de vidéo projecteur pour regarder des vidéos ou montrer des exposés sur power point, mais nous avions une télé à la place qui n’était pas du tout pratique. En effet, la télé prenait beaucoup de place dans l’école et servait pour deux classes à la fois, nous avions toujours des problèmes pour la déplacer d’une salle à l’autre. Un autre problème que je trouve très important c’est que l’affichage sur la télé était illisible, les élèves n’arrivent pas à bien voir, la télé étant petite pour une classe de 31 élèves. Par exemple, la professeur de SVT aimait faire ses cours à l’aide d’un ordinateur, malheureusement elle perdait beaucoup de temps pendant le cours à devoir lire les mots écrits sur les présentations. De toute évidence, faute de taille de télé, l’utilisation d’une télé pour remplacer un vidéo projecteur est  complètement inapproprié.

Dans mon collège, en classe de 5ème, j’ai pu avoir quelques cours projetés depuis un vidéoprojecteur classique. Pour vous faire le tableau, l’installation du vidéoprojecteur a été bricolée depuis le début, L’école a acheté un ordinateur avec des branchements incompatibles, ils ont donc dû acheter des adaptateurs à peine le vidéo projecteur installé. Celui-ci dysfonctionne depuis assez longtemps mais l’école s’efforce à se dire que le problème vient tantôt d’un câble HDMI, tantôt d’un adaptateur, d’une enceinte…etc, je vois un technicien venir assez souvent mais ça ne change pas grand-chose. Il y a toujours quelque chose qui ne marche pas : par exemple, les enceintes marchent une fois sur deux ce qui oblige le professeur à utiliser le son de l’ordinateur qui n’est pas du tout assez fort (j’écris d’ailleurs le brouillon de cet article devant un film aux couleurs sursaturées où ou n’entend rien car le son vient de l’ordinateur). Le pire, c’est qu’avec toutes les dépenses qu’ils ont faites à changer et bricoler des accessoires, ils auraient pu payer une installation neuve! De plus, le système permettant de rouler l’écran de projection est cassé, ce qui nous oblige à l’accrocher avec une ficelle (alors que ce problème était évité en primaire grâce aux tableaux veleda).

En primaire, j’ai bien aimé l’interactivité car j’avais l’impression d’apprendre tout en jouant en même temps, c’est pourquoi je me souviens bien des cours qui ont été faits avec le TBI. Cependant, on ne peut profiter de ces derniers que si les professeurs savent bien les utiliser, il est donc essentiel que chacun soit formé.

Je regrette qu’au collège, je n’ai pas eu encore la chance d’utiliser le tableau interactif en classe, et j’espère que toutes nos écoles soient équipées rapidement de ces nouvelles technologies.

En conclusion, les écoles ayant un projet d’équipement de classes en outils tice, doivent penser à bien choisir un matériel de qualité et durable, facile à installer et à entretenir pour éviter de se retrouver avec des vidéoprojecteurs par exemple qui fonctionnent à moitié et qui nécessitent des dépenses supplémentaires de temps et d’argent pour les réparer.

De plus une installation bricolée sera pesante à mettre en marche, et donc très peu utilisée alors qu’une installation bien pensée permettra de profiter plus rapidement et simplement des avantages de l’appareil.

 

 

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