L’opération TBI PrimTICE, le lancement

ti-emplacement tbiL’opération PrimTICE/TBI est sans conteste le point de départ de la vague d’équipement en TBI des écoles primaires françaises.

Cette opération est à présent terminée. Elle a permis la mise en place de plus de 2000 TBI dans le premier degré et la mise en ligne de plusieurs centaines de scénarios.

 

L’implantation des TBI dans le premier degré avant l’opération PrimTICE/TBI

Avant le lancement de l’opération, une dizaine de TBI étaient en œuvre dans des classes du primaire.

Il s’agissait principalement de TBI prêtés par la société Promethean et de quelques TBI mis à disposition par des CDDP.

Avril 2004 : lancement de la première phase TBI

À l’initiative conjointe de la SDTICE (Laurent Odic, responsable PrimTICE) et de la société GTCO Calcomp, représentée par Patrice Ulles, 5 TBI ont été mis à disposition de 4 écoles en Lozère et en Ariège. L’IUFM d’Ariège recevait le 5e TBI à fin d’étude des usages pédagogiques.

Une des classes de Lozère a particulièrement investi cet outil, au point de remplacer physiquement le tableau traditionnel par le TBI.

L’animation de l’opération PrimTICE / TBI a été confiée à Bernard-Yves Cochain, alors Directeur du CDDP de la Lozère et Expert auprès du Ministère.

 

Rentrée 2004 : élargissement de la première phase

L’arrivée de quatre autres constructeurs (Hitachi, Polyvision, Promethean et Smart) a permis d’étendre cette première phase en mettant à disposition des classes 50 TBI associés à 50 vidéoprojecteurs.

Les CTICE auprès des recteurs ont été chargés de faire remonter des propositions d’implantation. La répartition finale a été décidée par une commission au Ministère en tenant compte des critères suivants :

  • Pas de TBI isolé dans un département pour permettre la mise en place d’actions d’accompagnement départementales.
  • Répartition aussi représentative que possible des différents niveaux du primaire (maternelle, élémentaire, SEGPA, AIS…).
  • Répartition des marques dans ces différents niveaux.

Au total, cinq TBI ont été installés dans des IUFM, un par marque.

Deux listes de discussion ont été crées en septembre 2004 sur Educnet :

  • educnet-tbi-primtice@ldif.education.gouv.fr: liste pour les échanges entre et avec les classes équipées.
  • educnet-tbi@lif.education.gouv.fr : liste pour l’information des personnes intéressées par l’opération mais ne disposant pas forcément d’un TBI en classe. Depuis janvier 2008, seule cette liste demeure.

En janvier 2008, les deux listes de discussion sont fusionnées dans la liste educnet-tbi@ldif.education.gouv.fr. En avril 2008, cette liste a dépassé le seuil des 1000 abonnés, ce qui témoigne de l’intérêt pour les TBI parmi les enseignants français.

 

Septembre 2004 : lancement de la deuxième phase

La SD-TICE décide de consacrer 1 300 000 € à la mise en place de TBI dans les écoles primaires. Une répartition à la clef est réalisée dans tous les départements, à l’exception de ceux appartenant aux deux académies expérimentant la Lolf (Rennes et Bordeaux).

Au total, ce sont 461 TBI qui ont été installés.

Répartition géographique des TBI en mars 2005

Répartition géographique des TBI en mars 2005

Au sujet de la répartition des TBI

Les IA ont adopté des stratégies variées sur l’implantation des TBI de la seconde phase. Certains départements ont joué la carte des technophiles, écoles pilotes… D’autres ont décidé d’implanter des TBI dans des classes n’utilisant pas les TICE.

Cette stratégie a donné de bons résultats. L’utilisation du TBI dans les classes qui ne pratiquaient pas les TICE auparavant a donné lieu à des activités tout aussi intéressantes que dans les classes habituées aux TICE.

Dans certains départements, les TBI ont été attribués à des enseignants et les ont suivis lors de leur changement d’affectation. D’autres départements ont décidé d’assurer une rotation des matériels dans l’espoir d’en faire profiter le plus de classes possible. La plupart des départements ont adopté une attitude pragmatique consistant à lier le tableau à une utilisation effective de celui-ci.

Les IA ont choisi différentes stratégies quant aux constructeurs : certains ont décidé d’équiper toutes les classes de la même marque alors que d’autres ont opté pour un choix de plusieurs constructeurs dans le but de déterminer les matériels les plus intéressants. La première stratégie présente un avantage, celui de faciliter la mutualisation de documents entre classes utilisatrices du même département.

Emplacement des TBI

Les emplacements des TBI ont été très diversifiés :

  • Fixes ou mobiles
  • En salle informatique
  • En salle de classe banalisée partagée par plusieurs enseignants
  • En salle de classe utilisée par un seul enseignant

Partout où cela est possible, la fixation du TBI au mur et du vidéoprojecteur au plafond est la meilleure solution car elle évite d’avoir à calibrer le matériel avant utilisation et limite l’effet de l’ombre portée.

 

Août 2005 : lancement de la troisième phase

Une nouvelle dotation d’un million d’euros est décidée. Contrairement à la précédente, celle-ci est déléguée par la DESCO avec une information en direction des Recteurs.

Cette procédure a présenté certains inconvénients :

  • Contrairement à la phase précédente, il n’a pas été possible d’obtenir des informations de recoupement systématique des IA. Seulement neuf départements ont fait spontanément parvenir les informations concernant les écoles équipées.
  • Les crédits, dans le cadre de la Lolf ont parfois été utilisés dans d’autres domaines, ou dans des répartitions différentes.
  • Il n’y a pas eu de plancher, certains départements ne pouvaient pas acheter de TBI avec les crédits alloués.
  • Les crédits PrimTICE/TBI n’ont pas toujours été individualisés des crédits TICE. Certains IA ont dépensé les crédits TICE sans savoir qu’ils comportaient une part prévue pour les TBI.

Le nombre de TBI espérés, en fonction de la baisse des coûts des matériels était de l’ordre de 338. Seulement 254 TBI ont été acquis auprès des cinq constructeurs de l’opération.

Par ailleurs, certains IA ont acheté des Dispositifs Mobiles Interactifs (DMI). En l’absence de données de ces constructeurs, il est difficile d’estimer le nombre d’équipements concernés. Différents recoupements laissent penser que l’on peut estimer à soixante-dix les acquisitions de ces DMI.

Ceci porterait à environ 324 les acquisitions dans le cadre de la troisième phase. Il convient d’ajouter à ce compte, des TBI acquis directement par les municipalités. En effet, plusieurs communes ont décidé de lancer un plan d’équipement de leurs écoles.

On peut donc estimer que les objectifs ont été remplis et qu’il y a 1000 TBI dans le premier degré en avril 2006.

Bilan de l’opération PrimTICE / TBI

Au deuxième trimestre 2005, une enquête en ligne a été réalisée auprès de 30% des enseignants expérimentateurs. Les résultats de cette enquête sont publiés dans le Bilan de l’opération.

Il y avait environ 2500 TBI en primaire à fin 2007, ce qui confirme que les collectivités territoriales ont bien pris le relais.

Notons aussi que l’opération TBI a suscité un regain d’intérêt pour le TBI dans le secondaire, ce qui a nettement dynamiser son utilisation en collège et lycée.

Les estimations faisaient état de 14000 TBI prévus à fin 2008.

Le moteur de recherche PrimTICE a été modernisé au cours du premier semestre 2008, ce qui a enrichi par la même les fonctionnalités au service des scénarios TBI.

 

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