Le BYOD, est un bon moyen de déployer des classes mobiles en créant des économies

L’entrée des appareils mobiles personnels à l’école peut être considérée comme une perturbation et une intrusion du monde extérieur dans l’enceinte de l’établissement scolaire.
Cependant, les élèves peuvent utiliser tablettes, smartphones et wearables technologies pour aller chercher des informations pertinentes avec les matières enseignées; et certains établissements ont pris le parti de les « intégrer » plutôt que les interdire.

tablette et smartphone

Pourquoi devrait-on empêcher les élèves d’utiliser leurs tablettes et smartphones ?

Les dispositifs nomades tels que les tablettes et les smartphones ne sont pas les bienvenus en cours et sont très peu appréciés par les professeurs car selon ces derniers, ils favorisent l’«évasion » des étudiants dans le confinement de la classe par la connexion sur les divers réseaux sociaux, la communication SMS, etc. Ajouté à cela, nous ne pouvons également pas négliger certains « méfaits » de l’utilisation non règlementée de ces machines puisqu’elles pourraient conduire à des phénomènes de harcèlement et de violence liés à un usage abusive. Autres faits négatives : le filmage à l’insu des professeurs, l’enregistrement d’images dans les vestiaires, etc

D’un autre point de vue, ces appareils mettent également à mal la représentation du rôle du professeur étant le détenteur exclusif du savoir. Ainsi, ils bouleverseraient l’ordre des choses dont la remise en cause de l’autorité des enseignants.
Certes, ces appareils peuvent être utilisés à mauvais escient mais leur abolition n’est pas une solution.

Comment donner un sens à l’utilisation des appareils mobiles ?

Plus qu’un outil de communication et pour avoir des activités confidentielles, les tablettes et les smartphones sont devenus des appareils de connexion puissants permettant de découvrir, de partager et de s’ouvrir sur le monde.

Bien que leur interdiction à l’école se retrouve dans la majorité des règlements intérieurs, il serait comme même judicieux de prendre le temps de réfléchir sur comment les exploiter car ils sont là et bien à portée de mains des élèves.

Les smartphones et les tablettes peuvent se transformer en des objets d’enseignement très efficace si et seulement si ils sont utilisés raisonnablement et surtout s’ils travaillent harmonieusement avec d’autres outils technologiques organisationnels comme le TBI ou le boitier BYOD.

byod

Qu’est-ce qu’un boitier BYOD et quels sont ses avantages ?

D’abord, indépendamment du boitier, BYOD vient du mot anglais « Bring Your Own Device » traduit par AVAN (« Apportez votre appareil numérique »), PAP (« Prenez vos appareils personnels ») ou AVEC (« Apportez votre équipement personnel de communication »). La tendance BYOD est donc, une démarche d’utilisation de son propre matériel numérique (tablettes et smartphones) durant une activité pédagogique ou bien dans le milieu professionnel. Quant au module BYOD, c’est tout simplement un dispositif « réseau » doté d’antennes wifi que l’on connecte au TBI, videoprojecteur interactif ou écran interactif.

Le principal rôle du boitier BYOD est de partager plusieurs écrans, pouvant s’afficher alternativement, sur le grand écran qui supporte la présentation. On peut aussi changer l’ordre des écrans, en sélectionner un et l’annoter.

Concrètement, chaque écran va se connecter au boitier BYOD qui lui se connectera à son tour à l’écran principal branché à un ordinateur pour rassembler tous les applications ou les logiciels nécessaire à la présentation. De cette manière, la collaboration se fait en amont car la récolte des informations se passe dans un même fichier.

Le boitier BYOD est facile à utiliser. Il fonctionne par liaison HDMI ou VGA, connexion réseau ou wifi. L’avantage n°1 est de faciliter la collaboration et l’échange d’idée au lieu d’avoir plusieurs écrans qui ne communiquent pas. Son prix tourne autour de 700 à 3000€ et varie en fonction du nombre d’utilisateurs connectables ainsi que de la marque choisie. L’on peut alors, réserver les budgets restants pour améliorer les infrastructures réseaux.

Dans le cadre pédagogique, le BYOD offre un réel atout, notamment, budgétaire. Effectivement, cette solution peut être envisagée comme une alternative aux conditions budgétaires en matière d’équipement. Le BYOD permet d’alléger les étapes de sélection, d’achat et de maintenance des terminaux de connexion car il suppose uniquement un accès wifi ouvert.

Le BYOD mise donc sur la simplicité logistique pour le propriétaire d’un appareil connecté, ce qui pour les établissements scolaires, permettent d’économiser sur les coûts d’achat de matériel.

En plus, en autorisant les élèves à utiliser leurs propres appareils, ils assureront eux-mêmes le bon fonctionnement de ceux-ci et auront un meilleur contrôle sur leur démarche d’apprentissage
En outre, il est inutile d’installer une salle des machines ou de serveurs, puisque l’utilisateur a recoure à des ressources dématérialisées grâce au BYOD. Ainsi, toutes les informations sont facilement accessibles à n’importe quel moment et à n’importe quel endroit, simplement à partir d’un dispositif connecté.

Associé aux appareils mobiles, le système BYOD fournie de multiples éventualités intégrables dans nombre de scénarios pédagogiques même hors temps scolaire et hors classe. Par exemple, ils peuvent collecter des données intéressantes à tout moment et les faire valider par le partage à leurs camarades ou enseignants.
A partir du BYOD, chaque élève apporte alors, sa contribution dans un travail d’équipe. Par exemple, à la maison ou lors d’une sortie scolaire, les élèves peuvent saisir leurs appareils mobiles pour annoter des informations pertinentes, créer une carte mental une vidéo animée. La récolte de données est ensuite facilitée grâce à un serveur mobile et autonome qu’est le BYOD, via une interface dédiée.

Le caractère mobile du système BYOD permet également aux élèves d’apprendre dans leur environnement de travail favori, personnalisé avec tous les outils dont ils ont besoin et qu’ils préfèrent. Le concept BYOD s’agit aussi d’apprendre aux élèves que l’école ne s’arrête pas dans les murs de la salle de classe.

Témoignage d’une politique BYOD en alsace

Retrouvez dans cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=fHhSVxjf0f8 la mise en place du BYOD au collège selon, Anne Keller de l’Académie de Strasbourg.

Et ci-après la restranscription de la vidéo :

– Anne Keller bonjour
– Bonjour
– Vous êtes de l’Académie de Strasbourg et chef d’établissement. Vous avez entamé une démarche de BYOD, alors déjà, pourquoi ?
– Alors, j’ai entamé une démarche de BYOD au sein de l’établissement parce que je suis convaincu que le numérique c’est un outil extrêmement important dans le développement des apprentissages pour les élèves mais aussi que les élèves aiment toucher, manipuler leurs propres matériels et qu’ils sont plus respectueux de leurs propres matériels que du matériel qu’on peut éventuellement leur fournir.
– Alors, on rappelle que 8 vous êtes en collège, ce qui n’est pas simple comme même parce que bon on s’attendrait peut-être à avoir des expériences BYOD dans le lycée où ils sont grands. Là on est comme même encore en collège.
Donc, ça veut dire que vous avez fait le constat que les élèves avaient déjà leurs propres matériels c’est ça ?
-Alors, nous avons fait un sondage au niveau de l’établissement de l’équipement des familles. L’an dernier quand je suis arrivé, j’ai fait un sondage sur la fracture numérique, sur 350 élèves, un seul parent déclare ne pas avoir internet chez lui et ne pas pouvoir se connecter. Donc déjà, la fracture numérique était résolue.
Cette année, nous avons fait un sondage sur l’équipement personnel des élèves. On arrive à un taux d’équipement de plus 70% en smartphone, équipement personnel. 54% en tablette et 36% en ordinateur portable personnel. A ça s’ajoute, tout le matériel familial. Donc, un bon taux d’équipement.
-Donc, sur cette base de constat, vous vous préparez un petit peu en amont j’imagine : réseau ?
-Tout à fait. On se prépare en amont pour que l’équipement technique puisse suivre la plus-value pédagogique par le numérique. Il faut qu’effectivement, tout fonctionne correctement d’un point vu technique notamment, le wifi pour que les enseignants aient envie de l’utiliser et les élèves aussi.
-Ok. Vous annoncez ça aux familles ou comment ça se ?
-Alors, le projet a d’abord été discuté avec la collectivité territoriale et la dalle de Strasbourb et le 31 mars, le projet sera présenté au conseil d’administration pour vote.
– Donc, ce n’est pas encore ?
-Alors, il faut savoir que légalement le conseil d’administration, moi je vais demander le vote du conseil d’administration mais en réalité, j’ai juste besoin de porter le projet à la connaissance du conseil d’administration et le vote n’est pas nécessaire pour que le projet puisse se réaliser.
– L’établissement dans lequel vous êtes est fortement utilisateur du numérique ou ?
– L’établissement est très fortement utilisateur du numérique. Toutes les salles sont équipées du TBI ou du VPI. Des salles informatiques au nombre de deux qui sont très utilisées. Cette année, déjà dans le règlement intérieur, nous avons mis une mention qui permettait aux professeurs d’utiliser smartphone et tablette notamment, pour du travail vidéo de manière ponctuelle. L’ENT est également très utilisé. Oui, il y a vraiment une équipe d’enseignant notamment, avec personne ressource numérique qui est très compétente et une référente qui s’intéresse spécifiquement différents logiciels et qui sème beaucoup des choses très intéressantes.
– Donc, vous allez avoir un accompagnement j’imagine pour peut-être expliquer quels types d’application il faut mettre dans les smartphones ou dans les tablettes des élèves, conseiller peut-être des matériels, comment vous gérez ?
– L’idée pour moi, ce n’est de faire du numérique pour le numérique. C’est-à-dire, que l’idée, on est dans un petit établissement rural où on est confronté à une difficulté, à trois difficultés majeurs. La première c’est la difficulté atour de l’ouverture culturelle donc, on voit vraiment dans le numérique un potentiel à ce niveau-là. La deuxième difficulté c’est le décrochage scolaire donc, on se pose beaucoup de questions sur la motivation des élèves et on a remarqué que en utilisant les outils numériques, les élèves raccrochent plus facilement. Et la troisième chose c’est essayer de travailler différemment, de profiter de la réforme du collège notamment, où on peut travailler en groupe, on peut faire des choses différentes et de profiter de moment là pour entrer dans une nouvelle ère.
– Bien donc, en fait en gros c’est plutôt une autorisation à utiliser les matériels personnels plutôt qu’une invitation à venir en masse avec tout son matériel, c’est ça ?
– Tout à fait. C’est-à-dire, que le professeur dans le cadre de son cours il choisit d’utiliser, de proposer le numérique ou pas mais ce n’est pas de fait. Par contre, l’ensemble de l’équipe pédagogique de l’établissement a souhaité entrer dans l’expérimentation, aucun professeur n’a souhaité, ne m’a dit non mais moi ça ne m’intéresse pas. Alors, certes, selon les disciplines à des niveaux différents mais tout le monde est motivé et a envie de rentrer dans le projet.
– Au vue des taux d’équipement que vous m’avez cité tout à l’heure, vous avez/êtes comme même parés à toute éventualité donc vous avez au moins un petit parc de tablette ou d’éveil ce qui permettrait à des élèves qui ne seraient pas équipés de pouvoir réaliser les ?
-Alors, on a effectivement un certains nombres d’ordinateurs qui vont être mis en place dans les salles de classe. Pour l’instant, l’architecture réseau ne supporte pas l’ajout de nouveaux postes informatiques mais j’ai un certains nombres de salles de classe où il va y avoir 4-5 PC que les élèves pourront utiliser. Il y a également des PC mobiles pour les professeurs de langues pour faire la pédagogique différenciée. La collectivité va nous équiper en 30 tablettes pour palier à la difficulté d’équipement de certains élèves. Il y a des jeunes classes mobiles dans l’établissement qui sont utilisées. Donc, voilà ce sont des habitudes et des choses qui existent déjà, les gens sont en demande.
– Alors, par rapport à la collectivité, il y en a qui doivent sourire parce que en fait les collectivités en ce moment ont quelques soucis de financement par manque de compensation de l’Etat, notamment, au niveau de la maintenance du matériel.
Quand vous êtes allés voir la collectivité, ça été perçue comment cette approche par le BYOD ?
-Alors, la collectivité a été assez enthousiasmée par l’approche parce que pour eux clairement s’engager dans une dimension de BYOD c’est moins couteux que d’équiper un établissement en tablette. Et voilà en contrepartie effectivement, c’est l’architecture de câblage qui va être refaite. Et donc, on va gagner en vitesse, en débit ce qui à mon avis est nettement plus important qu’avoir du matériel et que ça ne fonctionne pas ce n’est pas bon.
– Donc, vous avez déjà commencé là dans en avril mai ou ce sera plutôt à la rentrée prochaine ?
– Les travaux de câblage sont prévus sur les grandes vacances donc, juillet-aout mais les professeurs ont déjà commencé un travail avec les élèves notamment, sur du montage vidéo, sur l’utilisation des smartphones. Voilà, en technologie, en physique sur des applications comme Mirage par exemple, qui permet de voir en chimie les molécules. Il y a déjà des choses effectivement qui existent.
-Ok, bien. Je vous remercie
-Merci beaucoup

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    1. Bonjour Kenza

      Des activités qui fonctionnent bien sont celles de dénombrement (identifier des techniques pour ne pas compter deux fois et ne pas oublier des objets).
      Celles de comparaisons de quantité.
      Celles de classement.
      Celles de dessins des nombres.

      Pour la quasi-totalité de ces activités, il suffit d’utiliser le TBIciel (logiciel du TBI).

      Vous placez des images d’objets, éventuellement en mode « clonage à l’infini » quand il en faut plusieurs et que les enfants peuvent ainsi piocher.

      Faîtes des trucs simples et surtout qui permettent de faire du langage avec. En général les logiciels qui valident les réponses ne sont pas très intéressants, car ils « volent » la discussion.
      Vous pouvez lorsqu’un enfant a fait une activité, demander l’avis de ces pairs, faire justifier les remarques… En un mot, créer de l’interactivité entre les élèves au service de la construction du nombre.

      Bien cordialement,

  1. Je suis enseignante dans un ITEP. Nous accueillons des enfants avec des troubles du comportement. Nos salles ne sont pas bien équipées (1 ordinateur fixe par classe). L’équipe pédagogique aimerait beaucoup pouvoir être équipé en TBI mais nous nous interrogeons sur les financements. Quelle fondation ou autre financeur pourraient prendre les frais d’un tel projet ? Comment faire cette demande de financement ?

    1. Bonjour Madame Hébert

      La plupart des ITEP sont sous un statut privé. Ils sont financés par l’assurance maladie et l’éducation nationale et souvent les collectivités territoriales, notamment les conseils départementaux.
      La partie assurance maladie peut être mobilisée autour d’un projet de motricité, rééducation…
      La partie éducation nationale peut être demandée auprès du rectorat (Mission TICE) pour ce qui concerne l’enseignement, mais c’est plus exceptionnel.
      Les collectivités territoriales aient souvent. Par exemple, la Corrèze a équipé ses ITEP et autres centres relevant de l’ASH en tableaux interactifs. Vous pouvez vous rapprocher de votre collectivité de référence pour tâter le terrain.
      La difficulté est que si vous êtes une structure privée (même à but non lucratif) est qu’il vous faudra convaincre et donc constituer un dossier expliquant les bénéfices attendus des dispositifs.
      Ces équipements sont très efficaces dans de nombreux troubles, comme l’autisme, les troubles de l’attention et de nombreuses pathologies qui relèvent de l’ITEP.
      Comme les groupes sont relativement peu nombreux, un écran interactif de 65 pouces devrait suffire. Il est suffisamment grand pour faciliter la motricité fine et sa taille plus modeste nécessitera un budget moins conséquent. De plus, un modèle beaucoup plus grand (80 pouces, par exemple), risque de s’avérer trop grand pour des utilisateurs ayant des difficultés motrices ou d’attention, car l’utilisateur peut avoir plus de mal à intégrer la totalité du contenu affiché si c’est trop grand.
      Je vous conseille un écran interactif, plutôt qu’un système à vidéoprojecteur, car c’est silencieux et moins fragile, tout en étant plus facile à utiliser (pas de calibrage, plus facile à déplacer si souhaité, meilleure lisibilité, pas de dégagement de chaleur, pas d’ombre portée…). C’est un peu plus cher à l’achat, mais en budget de fonctionnement, c’est rapidement amorti (pas de lampe à changer, consommation électrique moindre). Par ailleurs, comme c’est plus rapide et simple à mettre en œuvre, on constate qu’on l’utilise encore plus, car on hésite parfois à mettre en fonction un système avec vidéoprojecteur pour une utilisation brève.

      Bien cordialement,

  1. pouvez-vous m’aider a realiser mon projet de tablette educative a base de vos logiciel mais avec notre propre programme scolaire tchadien?

    1. Bonjour

      Kahoot peut être utilisé pour réaliser des questionnaires sur n’importe quel sujet. Vous pouvez donc l’adapter à votre programme scolaire.

      Je ne pense pas qu’il existe un site de mutualisation de questions pour Kahoot adapté au Tchad, mais peut-être pouvez-vous prendre cette initiative avec certains de vos collègues.

      Bien cordialement,

  1. Bonjour,
    J’ai un *.flipchart sous ActivInspire que je voudrais partager avec les parents de mes élèves. Comment faire avec ClassFlow ?

    1. Bonjour

      La première étape est d’importer le document ActivInspire dans ClassFlow.
      Ensuite vous partagez le document en envoyant l’URL à vos élèves (rajouter /student à l’URL).
      Pour les parents plus spécifiquement, la démarche la plus simple me semble de convertir le document en PDF, cela facilitera la lecture par les parents qui ne sont peut être pas familiarisés avec ClassFlow.

      Bien cordialement

  1. Bonjour, Professeur des écoles en maternelle je souhaite demander en investissement un écran tactile interactif pour ma classe et toute l’école. J’aurais besoin d’un devis à proposer à la mairie.
    Après quelques lectures sur internet, je pense qu’un écran correspond mieux à nos attentes qu’un TNI ou un VNI mais peut-être pourrez-vous me le confirmer ou pas?
    Notre écran doit être suffisamment grand pour remplacer un tableau blanc.
    Il doit pouvoir être sur un support très stable (utilisation par les jeunes enfants dans la classe) , sur roulettes pour être déplacé dans les classes, sur support réglable en hauteur pour être adapté à la taille des élèves de la PS à la GS et même assez haut pour remplacer une télé dans un préau.
    Il doit pouvoir être autonome (avec seulement un clé usb contenant ce qu’on veut projeter) sans qu’on soit obligé d’y relier un ordinateur. Il doit pouvoir contenir des haut-parleurs intégrés par exemple. Mais j’aimerais aussi pouvoir y relier mon ordinateur portable si besoin.
    Il doit pouvoir être utilisé dans les classes même quand il y a beaucoup de soleil (contrairement au VNI que nous avons à l’école et qui nécessite de travailler dans un dortoir volets fermés).
    Il doit pouvoir être utilisé avec le doigt par les enfants… donc une surface peut-être mate plutôt que brillante?
    Je voudrais l’utiliser en créant moi-même mes exercices et aussi utiliser des jeux à disposition des enseignants sur internet et je ne sais pas s’il y a des différences entre les matériels que vous proposez, si on est contraint d’utiliser un seul logiciel précis fourni avec l’appareil ou pas?
    Enfin, si nous pouvons privilégier du matériel et logiciels français, ce serait mieux.
    Avez-vous des configurations à nous proposer avec les prix pour que nous puissions faire notre demande d’investissement (à renvoyer impérativement avant le 1er septembre en mairie)?
    Je vous remercie
    Ghislaine FAVIER

    1. Bonjour Ghislaine

      Je vois que vous avez lu avec attention nos dossiers.

      Effectivement, l’écran interactif est aujourd’hui le meilleur choix possible pour l’enseignement pour toutes les qualités que vous avez souligné.

      Les différences entre les différents modèles concernent l’ergonomie, le logiciel livré avec l’écran… Toutes les solutions sont adaptées à un travail en classe, ce qui pourra orienter votre choix sont les solutions adoptées par les collègues d’autres établissements avec qui vous travaillez (commune, circonscription, correspondants…). Il existe cependant des passerelles permettant de convertir de façon plus ou moins respectueuse les documents.

      Vous pouvez utiliser le logiciel de votre choix, même si un logiciel est fourni avec le matériel.

      http://www4.ac-nancy-metz.fr/tice57/spip.php?article179 Open Board et Open Sankore sont des logiciels français gratuits pour l’enseignement. Vous pouvez les utiliser quelque soit la marque de votre équipement.

      La surface de l’écran doit être finement dépolie pour que les doigts glissent facilement dessus. Ce n’est pas comme avec les tableuax interactifs utilisés avec des vidéoprojecteurs où la surface doit être mate pour éviter le point chaud du projecteur.

      Un écran interactif peut s’utiliser avec les volets ouverts. Évitez juste le soleil direct sur sa surface.

      La plupart des écrans comprennent un ordinateur Android intégré permettant de lire le contenu de la clef USB et bien sûr, tous possèdent une ou plusieurs entrées pour brancher un ordinateur.

      Ils sont aussi des enceintes incorporées, suffisamment puissantes et qualitative pour ne pas nécessité d’autres système de sonorisation (ce qui n’est pas le cas des VNI dont la puissance et la qualité son limités par le rsique de vibration qui pourrait endommager la lampe).

      Bien cordialement

  1. Réaliser des traçages graphiques sur feuilles avec instruments de traçage.Merci

    Bonjour Lahoucine

    Le site étant dédié aux tableaux et écran interactifs, je vous répondrai selon cette optique.

    1) La feuille, cela peut être le fond d’écran. On peut utiliser un fond quadrillé, millimétré ou de structure plus complexe. Certains de ces éléments sont inclus dans la galerie des logiciels d’écrans interactifs, mais vous pouvez réaliser les vôtres en les dessinant ou en scannant des supports papiers existants. Dans le logiciel ActivInspire il y a un module permettant de réaliser ses quadrillages sur mesure.

    2) Les logiciels d’écran interactif comprennent en général des outils de traçage, règle, équerre, rapporteur, compas… Activinspire comporte ces outils. Si votre logiciel n’en est pas pourvu, vous pouvez utiliser des utilitaires comme instrumenpoche (https://instrumenpoche.sesamath.net/).

    La question de l’échelle est intéressante à envisager. L’image sur l’écran interactif n’est pas à la même taille que les éléments sur papier ou sur un écran d’ordinateur. Il peut être difficile de comprendre qu’un segment de droite de 5 cm fait 30 cm sur le tableau. Mais cela n’est pas spécifique aux écrans interactifs. Avec un tableau blanc traditionnel, l’enseignant ne traçait pas une figure géométrique à l’échelle 1 car sinon, elle n’aurait pas été visible des élèves depuis leur place…

    1. Le site étant dédié aux tableaux et écran interactifs, je vous répondrai selon cette optique.

      1) La feuille, cela peut être le fond d’écran. On peut utiliser un fond quadrillé, millimétré ou de structure plus complexe. Certains de ces éléments sont inclus dans la galerie des logiciels d’écrans interactifs, mais vous pouvez réaliser les vôtres en les dessinant ou en scannant des supports papiers existants. Dans le logiciel ActivInspire il y a un module permettant de réaliser ses quadrillages sur mesure.

      2) Les logiciels d’écran interactif comprennent en général des outils de traçage, règle, équerre, rapporteur, compas… Activinspire comporte ces outils. Si votre logiciel n’en est pas pourvu, vous pouvez utiliser des utilitaires comme instrumenpoche (https://instrumenpoche.sesamath.net/).

      La question de l’échelle est intéressante à envisager. L’image sur l’écran interactif n’est pas à la même taille que les éléments sur papier ou sur un écran d’ordinateur. Il peut être difficile de comprendre qu’un segment de droite de 5 cm fait 30 cm sur le tableau. Mais cela n’est pas spécifique aux écrans interactifs. Avec un tableau blanc traditionnel, l’enseignant ne traçait pas une figure géométrique à l’échelle 1 car sinon, elle n’aurait pas été visible des élèves depuis leur place…

    1. Bonjour C’est une vaste question.
      1) Les logiciels qui sont faits pour être utilisés avec une souris sont généralement utilisables sur un TBI, par exemple Google Earth, ArtRage et autres..
      2) Le logiciel livré avec votre TBI est en général adapté pour faire la tour de contrôle et être la mémoire de vos activités. Vérifiez sur le site du constructeur.
      3) Des logiciels du type de Microsoft OneNote peuvent être utilisés.

      Vous trouverez sur notre site de nombreux articles sur l’utilisation de ces différents logiciels.

      Vous pouvez préciser votre usage (enseignement, réunions…) et la marque de votre matériel pour nous permettre de vous donner d’autres précisions.

      Bien cordialement

  1. Enseignante en petite section, je souhaiterais avoir un tbi dans ma classe mais pour ce faire je dois monter un projet…Je ne sais pas trop par quel bout le prendre et n’ai pas en tête un projet spécifique.
    Auriez-vous des exemples de projets particuliers sur lesquels je pourrai m’appuyer pour motiver et argumenter ma demande ?
    Avec tous mes remerciements

    1. Bonjour

      Vous trouverez facilement dans un moteur de recherche des exemples d’équipement réussis en maternelle.
      Parmi les arguments que vous pouvez mettre en avant :
      Langage (c’est un outil qui permet de s’interroger, d’interroger, argumenter…).
      Analyse de documents graphiques (lecture d’image), d’albums de littérature jeunesse…
      Motricité fine (possibilité de faire des tracés graphiques de grandes dimensions qui seront ensuite reproduits sur papier en taille plus réduite)
      Création artistique associé avec un logiciel de peinture, c’est très motivant.
      Enrichissement des moments en commun (c’est l’outil idéal pour les rituels et les rassemblements).
      Liste, loin d’être exhaustive.

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